« Il appartient en premier lieu à l’école publique de faire vivre au quotidien les valeurs de la République et que c’est à l’État de lui en donner les moyens… » écrit la première fédération des parents d’élèves. « Il est inenvisageable de constater que des centaines de millions d’euros sont consacrés au SNU (et peut-être bientôt 2 milliards, s’il devait être généralisé), alors que l’école subira une vague de suppressions de 1 500 postes à la rentrée 2023 sur de seuls arguments comptables ».
Pour la FCPE, 12 jours ensemble n’apporte rien à la mixité sociale qui « se construit au quotidien en donnant à l’école publique les moyens de mieux faire école et en construisant l’école du présent avant même de penser à l’école du futur ». « La FCPE dit oui aux classes de découverte, aux voyages scolaires obligatoires voire gratuits pour tous les élèves au moins une fois dans leur scolarité. La FCPE dit oui à toutes les initiatives et dispositifs permettant la mobilité des jeunes en Europe et à travers le monde. La FCPE dit oui aux initiatives permettant l’engagement volontaire des jeunes et à la construction de leur parcours citoyen. La FCPE dit oui à toutes les formes de valorisation et de reconnaissance de leur bénévolat. La FCPE dit oui à une politique ambitieuse permettant de repenser la mixité sociale au sein des séjours collectifs («colonies de vacances ») sur le temps libre de l’enfant. La FCPE dit oui à une nouvelle politique jeunesse s’appuyant sur les acteurs de l’éducation populaire dont elle fait partie ». « Ardente défenseure des valeurs de la République et de la mixité sociale », la FCPE « prendra toute sa part dans ce débat pour faire entendre sa voix ». |