Alors que des enseignantes et enseignants affirment avoir été malaimés verbalement et physiquement par une Équipe Mobile de Sécurité du rectorat de Créteil, ce dernier dément formellement. « Aucun contact physique n’a eu lieu avec la personne qui avait posé la chaîne » indique le rectorat dans un communiqué. « Des échanges ont eu lieu entre des personnels grévistes et les agents EMS. Le recteur regrette le ton inapproprié́ et les familiarités adoptés tant par les agents EMS que par les personnels lors de ces échangés. Les EMS ont été insultés de « fascistes » et « chiens de garde du rectorat ». Au cours de leur audition auprès de leur responsable, les agents EMS ont reconnu avoir tutoyé́ abusivement leurs interlocuteurs et utilisé un langage familier. Un emploi courtois et mesuré des paroles et une attitude irréprochable est une obligation pour tout agent de l’État. Un rappel à l’ordre ferme a été effectué ».
L’administration rappelle, par ailleurs, l’interdiction des blocages « pour des raisons évidentes de sécurité : condamner une porte d’accès met en danger les personnes et les biens ».