Dans un communiqué, l’intersyndicale se dit « prête à durcir le mouvement dans l’éducation« , en mettant « les écoles, établissements et services à l’arrêt » le 7 mars.
L’intersyndicale de l’éducation « se félicite de la mobilisation de la jeunesse qui refuse la précarité grandissante que lui promet le gouvernement, et qui rejoint massivement les cortèges interprofessionnels pour le retrait de la réforme Macron-Borne » et appelle » à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février ».
Les organisations syndicales font, par ailleurs, le lien avec le projet de revalorisation des personnels de l’éducation. « Dans un tel contexte, les projets ministériels d’imposer un « pacte » qui revient à imposer du travail supplémentaire à une profession dont les conditions de travail sont pourtant déjà dégradées, à aggraver les inégalités salariales femmes/hommes, à attaquer le statut et à désorganiser les écoles et établissements sont particulièrement inacceptables et irresponsables« .
« Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, dans le cadre de l’appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, l’intersyndicale de l’éducation appelle à ce que les grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services » affirment-elles. « Elle invite les personnels à se réunir afin de discuter de la manière dont on peut réussir à faire fléchir ce gouvernement. L’intersyndicale appelle les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes« .