Une intersyndicale d’enseignants du second degré appelle le ministre à entendre que « le programme (de français) est excessivement lourd, inadapté et entraîne une marche forcée vers des épreuves d’examen écrasantes ».
« Le programme de Première creuse donc les inégalités entre élèves car il est impossible de prendre en compte l’hétérogénéité des élèves » indique l’intersyndicale dans un courrier à destination de Pap Ndiaye. « La charge de travail énorme qui pèse sur les professeur·es, l’impression de ne pas accomplir correctement leur mission d’enseignement mais également d’ouverture culturelle, l’hyper sollicitation en période d’examen, l’absence de pondération en classe de Seconde alors que ce niveau prépare à l’examen, concourent à un sentiment d’épuisement et d’injustice qui ne peut plus durer ».
Elle demande « dans l’urgence », « une officialisation d’un nombre minimum de textes à présenter : 16 en voie générale, 9 en voie technologique », « le choix de la méthode d’explication du texte à l’oral ».