Alors qu’une partie des enseignantes et enseignants sont en vacances depuis vendredi 3 février, l’intersyndicale appelle dans un communiqué « les collègues à poursuivre leur participation aux mobilisations où qu’ils se trouvent » lors de la journée de grève du mardi 7 février.
« Dans notre secteur, la grève a été à nouveau majoritaire et l’éducation était présente en nombre dans les cortège » poursuit le communiqué. « Les personnels de l’éducation, comme l’ensemble du monde du travail rejette le projet de réforme des retraites du gouvernement et posent aussi des questions de fond sur la reconnaissance, le sens et le contenu du travail, ils dénoncent aussi dans ce mouvement la dégradation des conditions de travail et de rémunération ».
Le SNUipp-FSU Paris revendique d’ores et déjà « 50% de grévistes et au moins 60 écoles fermées ».
Sur tout le territoire, les mobilisations s’étendent et prennent des formes parfois inattendues comme à Saint-Herblain (44) où le collège le Hérault s’est transformé en Ephad le temps d’une matinée. Les enseignants vêtus de peignoirs, de pantoufles et affichant cheveux gris et sonotone ont ainsi dénoncé leurs futures conditions de travail si la réforme venait à passer.