« Au 17 décembre, après 13 semaines de cours, et 9 semaines avant les épreuves écrites de mars, 60 % des collègues avaient traité 4 chapitres complets, 33 % n’avaient terminé que 3 chapitres ou moins et étaient donc en retard dans le rythme imposé par le positionnement des épreuves en mars. L’objectif de 7 chapitres paraît donc difficilement atteignable pour environ un tiers des collègues », estime l’Apses (association des professeurs de SES) d’après un sondage portant sur plus de 20% des professeurs de SES. Seulement la moitié des enseignants (47%) ont eu le temps de réaliser un devoir de 4h pour entrainer les élèves au bac. Deux professeurs sur trois ont renoncé, faute de temps, à évaluer les élèves avec un devoir en classe. « Ce rythme d’avancement, imposé par le calendrier du baccalauréat, réduit les possibilités pour les élèves de travailler et de comprendre les difficultés rencontrées dans les précédentes évaluations. Cette évolution est particulièrement dommageable pour les élèves les plus en difficulté et interroge sur l’affaiblissement de la capacité du lycée à réduire les inégalités de réussite scolaire ». La majorité des enseignants sont mécontents du travail fait en classe. L’Apses participera le 25 mars à un rassemblement pour demander le report des épreuves de spécialités.