Mercredi 18 janvier, la concertation sur l’attractivité et la revalorisation du métier enseignant s’est ouverte en présence du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye et de l’ensemble des organisations syndicales.
Confirmant ses premières annonces dans les médias, la revalorisation tant attendue par les syndicats d’enseignants ne semble toujours pas à l’ordre du jour malgré la priorité affichée par le gouvernement « pour qui l’engagement quotidien des enseignants pour la réussite des élèves de notre pays doit être mieux reconnu ».
Le ministre annonce donc une concertation sur deux dimensions de la revalorisation. « La revalorisation dite socle » qui concernera le « plus grand nombre » et non la totalité des enseignants et enseignantes comme l’avait annoncé le candidat Macron lors de sa campagne présidentielle. La seconde revalorisation sera quant à elle liée à l’engagement dans de nouvelles missions « à l’appui à la réussite des élèves et à la continuité des enseignements, de formation continue des enseignants et leur développement professionnel et des actions de coordination des équipes enseignantes ».
Dans un communiqué, la FSU dénonce le manque d’avancée des négociations. « 9 mois après les promesses du président de la République, 8 mois après son entrée en fonction, 4 mois après le début des discussions sur le sujet, toujours aucune avancée sur la question des salaires après la réunion menée par le ministre ce jour ! ». « La promesse présidentielle était celle d’une augmentation de 10% pour toutes et tous sans contreparties en janvier 2023 » détaille le communiqué. « Cette promesse était en réalité une tromperie ».
La fédération appelle à « poursuivre la mobilisation dans le cadre interprofessionnel comme au niveau de l’éducation. La réussite de la grève et les manifestations du 19 janvier prend un relief encore plus important dans ce contexte »
Lilia Ben Hamouda