« L’activité mondiale a ralenti et l’inflation s’est généralisée, conduisant les principales banques centrales à resserrer leurs politiques monétaires, tandis que la plupart des gouvernements ont pris des mesures budgétaires visant à limiter les hausses de prix ou à soutenir les revenus. Les cours mondiaux des matières premières et de l’énergie ont globalement reculé au second semestre 2022, mais ils restent élevés, reflétant tout à la fois la baisse des perspectives de croissance d’une part et la persistance de tensions sur l’offre d’autre part », note l’Insee dans une nouvelle Note de conjoncture. « En France, les signaux conjoncturels, contrastés, laissent augurer un recul industriel et donc un repli modéré de l’activité économique fin 2022, avant un rebond progressif, surtout au printemps 2023… Le PIB français pourrait donc légèrement fléchir au quatrième trimestre 2022 (-0,2 % prévu, après +0,2 au trimestre précédent), sous l’effet d’une production industrielle en recul et d’une activité atone dans les services. La consommation des ménages se contracterait nettement… la productivité par tête a retrouvé peu ou prou son niveau d’avant la crise sanitaire en Allemagne, elle l’a dépassé en Italie, tandis qu’elle reste nettement en retrait en France et en Espagne. Ce recul de productivité s’explique sans doute par plusieurs facteurs. L’un, spécifique à la France sur la période récente, expliquerait environ la moitié de la baisse : il s’agit de l’essor massif de l’apprentissage qui a contribué directement à environ un tiers de la croissance de l’emploi salarié depuis 2019 ».
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