« Les mobilisations réussies dans la voie professionnelle ont obligé le ministère de l’Éducation nationale à organiser une concertation avec l’intersyndicale, toujours engagée pour exiger le retrait du projet de réforme des lycées professionnels. Le ministère a enfin dû entendre la parole des personnels lors de la première réunion, vendredi 25 novembre », écrit l’intersyndicale. Qui ne regroupe plus que la Cgt, le Snuep Fsu, l’Unsa, le Snalc, Sud et la Cnt. Depuis le début du mouvement, l’intersyndicale souhaitait voir ce dossier repris en main par l’éducation nationale (et non la seule ministre C Grandjean qui dépend aussi du ministère du Travail). « Les syndicats ont fortement dénoncé le premier bilan de la réforme Blanquer de la voie professionnelle présenté par l’inspection générale. La vision du ministère est le plus souvent à l’opposé de celle des personnels forcés de la mettre en œuvre. Les dispositifs de la réforme comme les familles de métiers ou encore du chef-d’œuvre seraient plébiscités alors qu’ils concentrent sur le terrain la plus grande part des critiques. Les baisses horaires disciplinaires en enseignement général comme professionnel, dénoncées par l’ensemble des personnels, par l’intersyndicale de la voie professionnelle et au-delà, ne sont pas intégrées dans ce bilan comme un des facteurs explicites des difficultés accrues… Les syndicats ont réussi à démontrer les contradictions majeures entre les besoins de la voie professionnelle pour faire réussir tous les élèves et ce projet de réforme. »
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