Comment faire vivre par l’écriture créative d’appropriation la lecture d’une pièce de Marivaux au programme du français en 1ère ? Au lycée Maximilien Perret à Alfortville, les élèves de Françoise Cahen se sont distribué les personnages et les actes de la pièce de Marivaux « Les fausses confidences » pour écrire les journaux intimes des différents protagonistes. Préparé sur le mur de partage Digipad de la Digitale, le travail collectif d’écritures subjectives est publié et valorisé dans un livre numérique en ligne. Il porte comme une leçon : « Par appropriation, j’entends ceci ci que l’interprétation d’un texte s’achève dans l’interprétation de soi qui désormais se comprend mieux, se comprend autrement ou même commence à se comprendre. » (Paul Ricoeur, « Du texte à l’action »)