Peut-on renforcer la place des maths au lycée sans changer la structure de la réforme Blanquer ? C’est la question posée lors de la rencontre entre l’Apmep, association des professeurs de mathématiques, et le comité de consultation créé par JM BLanquer. Ce comité de 9 membres comporte 5 personnalités proches du ministre (S Dehaene, E Geffray, JC Ringard, P Mathiot er C Torossian). Pour l’Apmep ce comité « n’est pas indépendant de la réforme » alors que l’association la remet en cause. L’Apmep et le comité se sont réunis le 23 février. L’Apmep demande de « rétablir un équilibre entre sciences et humanités dans le tronc commun et améliorer la diversification de l’offre de l’enseignement mathématique pour répondre aux besoins de tous les élèves » et une commission collégiale pour travailler la structure. « La place des maths dans le lycée a changé de nature », estime l’Apmep. « Elles sont uniquement vues comme une matière qui accompagne les sciences alors qu’il y a aussi besoin de mathématiques autres, celles qui accompagnent les sciences humaines et économiques ». Il faudrait donc des maths dans le tronc commun et deux spécialités maths. L’accent mis sur la structure de la réforme tient aussi au fait que les professeurs de physique chimie de l’Udppc et les associations mathématiques se sont associées alors que l’APGB (professeurs de SVT) ne se retrouve pas dans ces propositions. Parlant pour le comité, Pierre Mathiot a précisé que le ministre voulait un rapport pour le 15 mars. Pour lui mettre en place une commission ferait perdre du temps et repousserait les ajustements à la rentrée 2023 ou 2024. Alors que pour l’Apmep si la commission démarre maintenant la mis een place peut avoir lieu à la rentrée.
Audition de l’Apmep par le comité
Communiqué des associations mathématiques et de l’Udppc (l’APBG ne l’a pas signé)