Près des trois quarts des enseignants de Billy-Montigny, une commune du Pas de Calais , ont manifesté le 29 septembre à l’appel du Snuipp 62. Le motif est simple : depuis 5 mois ils sont traités de façon inhumaine et indigne par le maire (PCF) de la commune. Ils ont l’interdiction de déjeuner dans les locaux scolaires. Pour Bruno Troni : » Ce n’est pas à nous d’organiser la restauration du personnel de l’Éducation nationale. Ils peuvent très bien rentrer chez eux, c’est ce que font les employés des services municipaux ». Cette interdiction a pour effet selon le Snuipp 62 que depuis maintenant 5 mois, les enseignants prennent leur déjeuner chaque jour sur le trottoir, sur des bancs publics ou dans leur voiture, par tous les temps et sous le regard de leurs élèves. Un enseignant a du aussi porter plainte contre le maire, celui-ci l’ayant agressé verbalement devant ses élèves. Pour le Suipp 62, « la souffrance des personnels est palpable ». L’interdiction de pénétrer dans les locaux scolaires en dehors des heures de cours pénalise les apprentissages des élèves car les enseignants préparent normalement leur matériel et leurs cours en classe. » Il n’est pas envisageable que la situation s’éternise à l’approche de l’automne sans que des solutions n’aient été trouvées pour garantir la santé et la sécurité des personnels dans les écoles de Billy-Montigny », écrit le Snuipp 62 le 2 octobre à la sénatrice du Pas de Calais et aux maires de la communauté d’agglomération. Il est incompréhensible et inadmissible qu’un maire puisse continuer à traiter comme des chiens ceux qui ont en charge d’éduquer les enfants de sa commune.
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