Des ressources à découvrir…
L’association Vigie de la laïcité poursuit le combat de l’Observatoire
» De nos jours, la laïcité est souvent manipulée, comme si elle devait- et pouvait à elle seule – résoudre tous les problèmes de la société. Elle est alors une ressource utilisée pour mener des combats idéologiques et politiques, elle divise… au lieu de rassembler. Nous nous sommes réunis au sein de l’association La vigie de la laïcité parce qu’il nous semble important de rappeler la teneur démocratique de ce projet républicain, d’exercer une veille active et de donner des informations fiables. ». « Vigie de la laïcité » se présente donc dans la continuité de l’action de l’Observatoire de la laïcité. Dans les fondateurs, on retrouve Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène mais aussi Jean Baubérot, Jean-Marc Schiappa, Michel Wieviorka par exemple, toutes bêtes noires du « printemps républicain ». L’association annonce un décryptage hebdomadaire de l’actualité, des points juridiques, des « bonnes pratiques » et un éclairage sur l’étranger. C’est à une reconquête idéologique et de l’opinion qu’appelle Vigie de la laïcité.
Contrôles au faciès : Les lycéens d’Epinay gagnent en appel
Déboutés en 2018 de leur plainte , Mamadou, Ilyas et Zakaria ont obtenu de la cour d’appel de Paris la condamnation de l’Etat pour faute lourde avec réparation du préjudice moral subi. Le 1er mars 2017, au retour d’un voyage scolaire, ils avaient été controlés par la police et fouillés devant leurs camarades. Soutenus par leur enseignante, Elise Boscherel, ils portent plainte pour discrimination raciale. Ils obtiennent le soutien du Défenseur des droits et du président du Conseil départemental Stéphane Troussel. Ils viennent enfin de voir leurs droits reconnus.
Elections : Pourquoi l’abstention des jeunes ?
Le fort taux d’abstention des jeunes aux élections régionales a incité le smédias à pointer l’Ecole. Pourtant Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof, donne une autre vision sur Public Sénat. « Beaucoup d’études et d’enquêtes montrent que l’engagement des jeunes, y compris l’engagement bénévole, est plutôt en augmentation. On n’est pas du tout dans un cas de figure où les jeunes se replient sur leur petite sphère privée et individualiste. Ils ont un intérêt pour le collectif, pour la société, pour ce qui les entoure, pour des problématiques importantes. Par exemple, les questions environnementales sont aujourd’hui un vecteur de politisation des jeunes… Les jeunes sont très demandeurs, d’informations, de discussion. Ils ont besoin d’être éclairés. Bien souvent, ils disent qu’ils ont du mal à se repérer dans une offre politique brouillée. Par exemple, les enjeux des élections régionales et départementales ne sont pas très lisibles pour eux. »