L’article
Les passeurs d’Histoire, ce sont des élèves de CM1, de CM2, de troisième, de seconde et de première. Des élèves d’écoles et d’établissements classés REP de l’académie de Paris mais aussi de celle de Créteil. Un projet ambitieux, inter degré, inter-académique et transdisciplinaire qui a pour objectif de passer le relai, de permettre aux victimes des camps de la mort de continuer à transmettre leurs témoignages, encore plus de quatre-vingts ans après. Un projet qui rassemblera parents, enseignants, élèves mais aussi anciens déportés lors d’un magnifique concert qui réunira les 90 élèves participantes et qui aura lieu à la légion d’honneur de Saint Denis le 27 mai et au théâtre 14, le 31 mai.
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Jean-Michel Le Baut : i-voix : A notre mémoire numérique d’outre-tombe
Comment éduquer les élèves à la question des traces numériques ? Au lycée de l’Iroise à Brest, les 1ères du projet i-voix ont créé des « i-tombeaux », des tombeaux numériques en hommage à des personnages de Racine et Mouawad : ils ont écrit et publié leurs oraisons funèbres, produit, éditorialisé, commenté leur présence post mortem sur internet. L’appropriation numérique de la littérature devient une approche littéraire du numérique pour réfléchir sur des questions essentielles : comment se transforme aujourd’hui notre relation à la mort ? peut-on considérer notre présence en ligne comme une écriture : celle de nos mémoires numériques d’outre-tombe ? A l’heure des Etats Généraux du Numérique pour l’Education, le projet invite à envisager à l’Ecole le numérique comme « un fait social total » (M. Mauss). En écho à toutes les commémorations actuelles, il interroge la façon dont au 21ème siècle nous construisons le souvenir des personnes disparues, donc aussi le nôtre…
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Denis Sestier : Le binôme pour profiter de l’alternance
« Il y a moyen de diminuer les dégâts causés par l’enseignement en alternance ». Professeur d’histoire-géographie au lycée Malesherbes de Caen, formateur et IAN, Denis Sestier invite ses élèves à travailler en binôme entre le groupe en présentiel et celui à distance. Ce binôme fonctionne pendant le cours pour aider l’élève qui reste à distance. Il institue une médiation dans la classe entre les élèves et entre le professeur et le jeune à distance. C’est une nouvelle classe qui apparait en conservant son collectif.
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