Alors que JM Blanquer se félicite des 793 signalements faits dans son administration suite à l’hommage à S Paty, l’analyse des données montre qu’une majorité concerne des écoliers et lycéens et n’a donné lieu à aucune suite en interne alors que 422 ont été transmis à la police et la justice.
Selon le ministère, 793 incidents ont été signalés suite à l’hommage rendu à S Paty. Parmi eux 164 concernent de écoliers sans que soit précisé s’il s’agit d’enfants de maternelle ou de l’élémentaire, et 343 des collégiens. 79 faits proviennent d’adultes , essentiellement des parents. Il semble qu’il n’y ait aucun signalement concernant des enseignants.
La moitié des faits signalés concernent des provocations. On a 5% de menaces et 12% de refus de participer. 227 sanctions disciplinaires ont été prises ce qui veut dire que l’Education nationale elle même a jugé que c’était bénin. On compte 44 exclusions définitives. N’empêche 422 signalements ont été faits à la police et à la Justice ont été faits.
« Aujourd’hui je crois qu’il est beaucoup plus clair pour tout le monde qu’il est indispensable de signaler tout fait et de se faire aider dès que l’on se sent en difficulté. L’augmentation des signalements, qui je le rappelle sont très différents les uns des autres, et plus ou moins graves, est une bonne chose », affirme le ministre dans Le Figaro. Pourtant les consignes données par JM Blanquer ont conduit à des faits choquants et répétés. Avec cette politique des écoliers de 9 ans ont été gardés à vue toute une journée seuls après irruption de la police chez eux, des collégiens ont été arrêtés et mis en examen. Un lycéen de 16 ans a été exclu et mis en examen pour le jet d’un pétard bien après le 2 novembre.
Ces excès sont plutôt une incitation à ne pas signaler et à avoir une réponse pédagogique adaptée aux dérapages d’élèves qui peuvent d’ailleurs être parfois de varies questions. Mais sur la réponse pédagogique JM Blanquer reste muet.