« Le passage à des demi-groupes, à un roulement par niveau ou à un fonctionnement à effectif réduit, le maintien d’un contact en présentiel avec les élèves, mais cela a nécessairement un impact sur la progression pédagogique. Pour le Snes-FSU, ces fonctionnements ne doivent pas conduire à un enseignement hybride cumulant présentiel/distanciel par visio qui conduirait à une double ou triple journée de travail pour les enseignants ». Quelque soit la formule retenue par le lycée, le volume horaire d’enseignement de chaque élève est atteint le professeur ne pouvant à la fois faire cours à un groupe et à un autre. Le Snes demande donc des aménagements.
Ainsi en français, le syndicat demande « l’abrogation de l’arrêté MENE2025804A du 28-9-2020 indiquant que les points de grammaire de Seconde doivent être traités ou approfondis en Première. En outre, il est totalement irréaliste de croire que nous serons en capacité d’étudier de façon satisfaisante les quatre objets d’étude. Nous demandons donc que les élèves aient le choix entre deux objets d’étude, à l’examen, afin de composer avec des chances égales de réussite dans l’hypothèse où l’un des objets d’étude n’ait pas été traité. Cela suppose, pour la voie générale, deux propositions de commentaire et six sujets de dissertation, afin de couvrir tous les objets d’étude et toutes les œuvres. Pour la voie technologique, nous demandons que soient proposés aux élèves deux commentaires et six sujets de contraction-essai ».
Le syndicat demande aussi un aménagement du calendrier du bac. Pour lui les épreuves de spécialité « arrivent bien trop tôt ». Il pose aussi la question des cours maintenus durant les épreuves pour les 2des et 1ères et du temps insuffisant pour les corrections.