Que dire aux élèves ? Que faire ? Comment doit se dérouler la rentrée du 2 novembre ? Jean-Michel Blanquer avait annoncé une préparation cadrée nationalement mais en respect de la liberté pédagogique. Il est revenu le 20 octobre sur cette question sur BFM. Les régions de FRance entendent aussi agir. Enfin les syndicats préparent des projets.
« Ce que nous voulons, c’est marquer le coup », a t-il dit. « Autrement dit, marquer la minute de silence cela va de soi, mais aussi avoir tout un travail pédagogique vis-à-vis des élèves, et nous voulons qu’il n’y ait aucun angle mort. Que ce qui se passera se passe dans toutes les écoles, tous les collèges, tous les lycées de France, sans exception. Et que toute éventuelle perturbation de cela, ça a été le cas même après le 11 septembre 2001, après Charlie, après le Bataclan… Cette fois-ci, ça ne sera pas le cas ». Pour autant il n’imposera pas l’utilisation des caricatures. « On ne doit pas en faire ‘alpha et l’omega mais on doit conjurer la peur ». Enfin il souhaite que les établissements invitent » tous ceux dont la liberté d’expression est le métier: les avocats, les journalistes » . Un peu plus tard il a demandé aux parlementaires d’aller dans les établissements.
Les Régions de FRance ont annoncé préparer un ouvrage « rassemblant les caricatures religieuses et politiques les plus marquantes » mises en perspectives par des historiens. Cet ouvrage sera envoyé dans les lycées. Cela risque de prendre un certain temps…
Sud Education propose de banaliser les cours du 2 novembre au matin pour que les enseignants se concertent et d’utiliser l’après midi pour des échanges avec les élèves et les parents. La minute de silence aurait lieu le 3 novembre après cette préparation.
L’organisation du 2 novembre est encore en discussion avec les syndicats.