Invité le 1er octobre par la mission de l’Assemblée sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme, Jean-Michel Blanquer s’est longuement exprimé sur sa vision du « séparatisme ». Dans une long développement il a développé le thème de l’anti France. Tous ceux qui critiquent la France, qui dénoncent les discriminations, qui évoquent le racisme d’Etat, s’y retrouvent enrégimentés dans un vaste complot anti national qui les mène à la violence et au terrorisme. Edifiant…
On se souvient des démêlés de Jean-Michel Blanquer avec Sud Education 93, démêlés qui l’ont amené à perdre à deux reprises en justice. Lors de son intervention devant la mission de l’Assemblée sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme, le 1er octobre, le ministre de l’Education nationale a dépeint le tableau d’une République menacée par un vaste complot de forces puissantes visant à la détruire par la violence. Aucun nom n’est cité mais il est allusion aux stages « racialisés », aux universités gangrenées…
Le ministre dénonce « une idéologie qui introduit le racisme sous couverte de lutter contre, ces personnes qui prétendent qu’il y aurait un racisme d’Etat… entretiennent le racisme… Les forces à l’appui de cela sont considérables. C’est un phénomène civilisationnel très dangereux », estime le ministre. « On doit être attentif à ce que la République sache se défendre sereinement face à tout ceux qui essaient de la fragmenter ».
Le ministre dénonce l’idéologie de « la haine de soi, la repentance plus plus, le pessimisme plus plus… On sait très bien où ça mène : regardez le parcours de ceux qui sombrent dans le terrorisme ».
Cet amalgame est aussi manifeste dans un autre passage où il regrette d’avoir encouragé des jeuens à partir aux Etats-Unis quand il était recteur de Créteil. Les jeunes auraient découvert dans les universités américaines « qu’ils vivent dans un état raciste.. Mettre ça dans l’esprit de jeunes issus de l’immigration est profondément à l’encontre de l’intérêt de ces enfants et de la République. On monte les gens les uns contre les autres… Il y a des idées de groupes qui à la fin font des actes de violence ».