Il fallait s’y attendre. 6 jours après une rentrée faite avec un protocole allégé, les premiers véritables clusters apparaissent avec des fermetures groupées d’écoles et d’établissements. Les premiers clashs aussi entre enseignants et directions. Le ministère remet en route les outils du Cned.
Premier clash à Epinay-sur-Seine où, selon Le Parisien, la grande majorité des enseignants du collège RM du Gard ont exercé leur droit de retrait le 7 septembre. Ils estiment que la direction n’a pas signalé l’existence d’un cas de covid durant 48 h faisant prendre des risques aux élèves et au personnel. Pour le rectorat, le cas existe bien mais tout a été fait dans les règles et il n’y avait pas de mesure d’isolement à prendre.
C’est que l’épidémie change d’échelle dans le monde scolaire. 6 jours après la rentrée ce sont de véritables clusters qui apparaissent. A Lille deux lycées privés sont obligés de fermer suite à des cas trop nombreux de covid dans les établissements (une vingtaine au collège de Marcq). En Normandie ce sont toutes les écoles de l’intercommunalité de Richeville qui sont fermées d’un coup. A Lyon 10 classes sont fermées dans 6 écoles. D’autres pourraient suivre.
Dans la soirée du 7, le ministère informait les chefs d’établissement de la réactivation de Ma classe à la maison, un outil du CNED, pour l’école, le collège et le lycée. A noter aussi l’initiative du Carep de Nancy-Metz qui a traduit le protocole sanitaire dans 8 langues (albanais, anglais, arabe, serbo-croate, espagnol, italien, russe).
