» La très grande majorité des élèves de troisième se répartit à parts égales entre ceux qui ont une très bonne santé mentale (2 premières classes, soit 44 % des élèves) et ceux qui connaissent un mal-être modéré (classes 3 et 4, 43 % des élèves) », écrit la Drees dans une nouvelle enquête. » À la marge, 13 % ont une santé mentale plutôt mauvaise, dégradée pour 8 % d’entre eux (classe 5) et très mauvaise pour 5 % (classe 6). Bien que ces deux dernières classes se ressemblent par leur opposition aux autres groupes sur tous les plans (surreprésentation des filles, moins de familles nucléaires, moins bonne hygiène de vie, davantage de consommations de substances psychotropes, atteintes subies plus fréquemment, plus d’absentéisme scolaire) elles se distinguent entre elles par ce qui les caractérise le plus et correspondent à deux profils différents : d’un côté (dernière classe), plus forte surreprésentation des filles, fréquence des tentatives de suicide, des vomissements volontaires et des actes auto agressifs répétés ; de l’autre (avant dernière classe), détresse psychique élevée, problèmes de sommeil, problèmes de comportements alimentaires moins graves et pensées suicidaires. L’avant dernière classe se caractérise également par une appartenance plus fréquente à un milieu social favorisé, 24 % des adolescents y appartenant ont ainsi des parents cadres contre 15 % pour la dernière classe. »
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