D’intervention en interview, le ministre maintient l’incertitude sur l’épreuve orale de français en 1ère. Dès lors après l’incompréhension se propagent colère et désordre. La pétition demandant la suppression de l’épreuve atteint plus de 75 000 signatures. Les appels se multiplient comme celui d’un collectif d’enseignant.es de la région parisienne : le bouclage du programme par les collègues et le travail des compétences orales par les élèves étant particulièrement difficiles, « les inégalités seront plus grandes encore si ces épreuves sont maintenues dans les circonstances actuelles ». Dans une tribune sur le site de l’AFEF, Viviane Youx souligne combien se joue ici la question de la finalité même de l’enseignement du français : entraîner à la récitation d’explication de textes ou « donner à la littérature une fonction émancipatrice, créative, imaginative et éducative » ? Pendant ce temps, certains élèves bachotent quand d’autres décrochent ; des services académiques perdent du temps à préparer l’organisation d’épreuves qui n’auront peut-être pas lieu ; des IPR gardent un silence prudent, d’autres préconisent des travaux « attractifs », d’autres lancent calendrier et directives (par exemple, recenser officiellement les œuvres choisies par les candidat.es pour l’entretien) ; les rumeurs contradictoires circulent (par exemple, pourra-t-on interroger sur les textes étudiés durant la fermeture des lycées ?) ; et les enseignant.es se désolent d’une situation « ubuesque » qui les empêche de concevoir et programmer de fécondes activités de lecture, d’écriture, d’oral, de collaboration
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