La création par le ministère de 1248 postes dans le premier degré relance la question budgétaire. Les syndicats font pression mais en ordre dispersé. La Fcpe appuie.
Une intersyndicale Cgt, Fsu, FO, Faen, Snalc et Sud demande au ministre de revoir à la hausse les moyens budgétaires 2020. « Nous avons pris acte de la dotation supplémentaire de 1248 postes dans le premier degré. Cela montre bien que la carte scolaire du premier degré ne pouvait avoir lieu avec la dotation initialement prévue. Pour autant, pour nos organisations, cette dotation reste insuffisante pour couvrir tous les besoins et doit être à nouveau abondée. De plus, les dotations supplémentaires ne peuvent se restreindre au seul premier degré. Les besoins indispensables concernent tous les corps. La période de confinement a accru les inégalités et nous avons besoin de conditions pédagogiques diversifiés, de diminution des effectifs par classe. Ces besoins doivent se traduire par des personnels supplémentaires et non par le recours à des heures supplémentaires ».
Le Se-Unsa fait aussi une démarche de son coté. » Le SE-Unsa vous demande de compléter ces mesures pour l’École, en abondant les dotations en emplois du second degré. Même si les opérations de carte scolaire du second degré se sont déroulées avant la décision de confinement, nous n’oublions pas qu’elles ont acté une suppression de 440 emplois, alors qu’il faudra accueillir 30 000 élèves supplémentaires ». Le sydnicat demande davantage de postes aux concours.
Des démarches appuyées par la Fcpe qui demande « le renforcement des moyens dans les 1er et 2d degrés ». L’association invite à « réinventer une Autre école » en systématisant les classes à 2 niveaux et à organiser des classes à effectifs réduits enfin à renforcer les personnels éducatifs, sociaux et sanitaires.