Les voeux présidentiels n’ont rien changé. A la promesse renouvelée de revalorisation, l’intersyndicale répond par un double appel à la grève le 9 janvier et à manifester le samedi 11. L’opinion publique semble soutenir le mouvement.
Lors de ses voeux, le président de la République a renouvelé l’engagement de revalorisation. « Nous continuerons de faire de l’école, de l’apprentissage et de la formation tout au long de la vie, le socle de notre société. Nous entamerons la revalorisation et la transformation des carrières des enseignants, des professeurs », a déclaré E Macron.
Mais , pour l’intersyndicale Cgc, Cgt, FO, Fsu, Solidaires ainsi que l’Unef et l’Unl, » lors de ses voeux, le Président de la République, a confirmé qu’il n’entend rien, se contentant de répéter les mêmes affirmations qui n’ont convaincu personne depuis deux ans… Face à un tel mépris du Président et du gouvernement, les organisations syndicales appellent à construire les conditions d’une grève interprofessionnelle d’ampleur, dès le 9 janvier, avec des manifestations partout sur le territoire ». Elles appellent aussi à faire du samedi 11 janvier, une journée de manifestation dans tout le pays.
Selon un sondage Odoxa réalisé pour Le Figaro et France Info, un mois après le début de la grève contre la réforme des retraites, la majorité des français demande au gouvernement de modifier sa réforme des retraites. 61% des français estiment encore la grève justifiée et notamment 73% de ceux qui sont nés après 1975 et qui sont directement concernés. Pour 72% des français le président n’a pas ouvert de perspectives encourageantes pour le pays lors de ses voeux.
