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Retraites

Retraites : Promesses de revalorisation contre redéfinition du travail enseignant$

« Jean-Michel Blanquer profitera de la loi sur les retraites pour l’inscrire dans une démarche plus globale sur le métier enseignant ». Recevant la presse lors de plusieurs briefings le 26 novembre, l’entourage de JM Blanquer n’a pas fait d’annonce. Après une lettre aux enseignants pour les inviter à ne pas manifester, il s’agit de porter auprès de la presse les promesses gouvernementales. Mais JM Blanquer lie toujours la revalorisation nécessaire des salaires à de nouvelles charges pesant sur les enseignants.

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La FSU convaincue du succès de la grève du 5 décembre

JM Blanquer peut toujours écrire aux enseignants. La FSU a même pas peur. « Tout ce qui nous remonte c’est que la journée du 5 décembre sera un rendez-vous très fort », déclare Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fsu le 27 novembre. De nombreuses écoles devraient être fermées et les cours totalement annulés dans de nombreux établissements secondaires. Pour le syndicat, « il est temps que le gouvernement entende qu’on ne peut pas gouverner sans cesse contre l’avis des syndicats et des agents ».

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5 décembre : La Fsu mobilise pour une forte grève reconductible

 » Parmi les plus grands perdants de cette réforme, on compte les enseignantes et les enseignants des écoles. En effet, en abandonnant la référence des six derniers mois et en intégrant les indemnités dans le calcul de la future pension, ce nouveau système les pénaliserait particulièrement, alors que leurs salaires sont très faibles en début de carrière et qu’ils n’ont quasiment aucun régime indemnitaire à faire valoir », déclare le Snuipp dans un nouveau communiqué. « De surcroît, ce système serait encore plus pénalisant pour les femmes aux carrières interrompues dans une profession féminisée à 83%. Les premières simulations faites à partir des éléments présentés dans le rapport Delevoye donnent des pertes de l’ordre de 300 à 600 € mensuels pour les PE actuellement en fonction et de 600 à 800 € pour celles et ceux qui entreront dans le métier à partir de 2025″.  » Cette première journée de mobilisation en appellera d’autres. Parce qu’il s’agit d’obtenir l’abandon de cette réforme et de préserver un régime solide et lisible de retraite par répartition », conclut le Snuipp.  » Le 5 décembre sera une date marquante dans la construction d’un large mouvement social, marqué par la volonté de défendre les solidarités, l’amélioration de garanties collectives face à une réforme qui renverrait chacun à des choix individuels et contraindrait à accepter une faible pension ou un départ tardif en retraite », écrit le Snes Fsu.

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Deux syndicats de personnels de direction participent au mouvement du 5 décembre

 » La retraite par point est une double peine pour les fonctionnaires dont les salaires sont bloqués par le gel du point d’indice et sont en baisse par l’augmentation de la retenue pour pension civile… A cela s’ajoute pour les personnels de direction la non-reconnaissance financière à la hauteur de la réalité de nos responsabilités et de notre charge de travail, la carrière qui stagne et la dégradation continue de nos conditions de travail ». Pour toutes ces raisons, ID Fo, le second syndicat de personnels de direction, appelle  » la mobilisation pour le retrait du projet de réforme des retraites ».  » Le 05 décembre, compte tenu des risques dans les établissements, Indépendance et Direction appelle tous les personnels de direction à concentrer leur activité sur la sécurité des personnes et des biens ». De son coté, le Snupden Fsu envisage même une grève longue.  » le snU.pden-FSU appelle à la grève le 5 décembre prochain et aux manifestations qui se tiendront ce jour. Cette journée peut être la première d’une action interprofessionnelle qui peut perdurer ».

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Politique

Budget : Les établissements siphonnés en 2020 par le ministère

La dépense pédagogique par élève de lycée professionnel sera ramenée de 17.81€ à 12.77€ en 2020. C’est ce que montre la rapport sur le budget réalisé par G Longuet pour le Sénat. Si le rapporteur LR est globalement favorable au projet de budget du gouvernement, il souligne quelques points passés sous silence jusque là.

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Budget 2020 : Le Sénat grogne mais marche toujours

Le Sénat a adopté le 28 novembre au matin le budget de l’éducation nationale. Ce n’est pas faute de l’avoir critiqué. Mais au moment du vote, les sénateurs ont écarté tous les amendements déposés permettant par exemple de créer le nombre de postes nécessaires, de soutenir la médecine scolaire ou de rétablir les fonds sociaux.

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Fin du paritarisme : le décret est en route

Sur son fil Twitter, Olivier Dussopt annonce la signature du décret qui retirera aux commissions paritaires le controle de la gestion des mobilités. Il entrera en vigueur au 1er janvier 2020. Les commissions paritaires perdront leur controle de l’avancement et de la promotion à compter du 1er janvier 2021. Ce décret est pris en application de la loi de transformation de la fonction publique adoptée cet été. Cette loi constitue une véritable rupture puisqu’elle met fin à plus d’un demi siècle de controle des syndicats sur l’administration. A terme les enseignants seront seuls face aux décisions de leur chef immédiat sans autre recours qu’une plainte en justice qu’ils devront déposer et instruire seuls.

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Santé au travail : Le ministre supprime l’Observatoire de la sécurité des établissements

 » Dans le contexte actuel – de l’ incendie d’une usine classée « Seveso » à Rouen, de la pollution au plomb autour de la cathédrale Notre-Dame, des problèmes liés à la présence d’amiante dans de très nombreux établissements scolaires, de l’importance des procédures de sécurité dans les ateliers dans la voie professionnelle et technologique, de la sécurité des installations sportives sans compter la montée des risques majeurs de causes naturelles liées au dérèglement climatique – la suppression de cet observatoire est irresponsable », écrit la FSU. Le ministre a décidé la suppression de l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement. Cet organisme indépendant était un des rares lanceurs d’alarme de l’éducation nationale. C’est lui par exemple qui a donné en 2016 une première estimation du risque lié à l’amiante dans les établissements scolaires. En supprimant cet observatoire, en supprimant aussi les CHSCT, ce sont toutes les protections des fonctionnaires et des usagers en matière de santé qui disparaissent. Là aussi c’est une rupture historique qui se produit dans une relative apathie.

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Réforme dans la formation

Le ministère avance dans son projet de réforme de formation. La réforme a été présentée le 20 novembre aux syndicats et des documents ont fuité. Ils montrent la volonté d’avoir un concours d’admission plus professionnel et moins disciplinaire. Un autre changement de taille s’amorce : avec un concours d’admission en fin de M2 et la montée d’étudiants en alternance, le ministère va récupérer dès 2021 de 10 à 24 000 postes.

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Professionnel : La réforme du bac GA est « inaboutie » selon le Snuep Fsu

La moitié des filières du bac gestion administration doivent fermer et le bac lui même doit être redéfini. Ce travail arrive à sa fin et le CSE du 21 novembre a examiné la réforme proposée par le ministère. Le Snuep Fsu souligne des points positifs comme le retour de la comptabilité et l’abandon de l’évaluation au fil de l’eau. D’autres points alertent le syndicat comme l’élargissement de la polyvalence de ce bac. Non seulement cela pose problème aux enseignants mais aussi cela dévalorise le diplôme.  » Rien n’est proposé pour améliorer la possibilité d’une poursuite d’études dans le supérieur. Pire, regroupées en blocs incluant parfois des parties dévolues aux enseignements généraux, les compétences du R.A.P. sont globalement plus orientées pour une insertion professionnelle immédiate au détriment d’une ouverture vers l’enseignement supérieur. De plus, ce référentiel fait clairement allusion à une utilisation de diverses colorations qui va en plus accroître considérablement la charge de travail des équipes enseignant·es et générer une concurrence et un déséquilibre entre les formations proposées dans les différents établissements », écrit le Snuep Fsu.

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Réforme du lycée : Apmep et Apses demandent une formation « cohérente »

l’organisation conduit à un glissement dangereux vers un non-respect des qualifications disciplinaires de chacun », écrivent l’Apmep, association des professeurs de maths , et l’Apses , association des professeurs de SES.  » Dans ce nouveau cadre, il n’est proposé aux élèves qu’une seule spécialité mathématique en classe de Première et de Terminale. Cette spécialité s’adresse donc à un public extrêmement varié, tout en s’appuyant sur un programme largement déconnecté des autres disciplines. Les enseignants de mathématiques font déjà le constat de difficultés liées à une hétérogénéité plus grande des groupes et à l’impossibilité d’enseigner des programmes trop volumineux et inadaptés à une partie des élèves de lycée. De leur côté, les enseignants de SES doivent eux aussi composer avec des groupes d’élèves aux profils très divers puisque seulement une partie d’entre eux suit un enseignement de mathématiques. Dès lors, ils se voient obligés de remédier au manque de connaissances mathématiques de certains élèves », expliquent-ils. Ils soulignent aussi le recul des maths en première :  » aujourd’hui 33% des élèves n’ont pas choisi la spécialité mathématiques en classe de première. Cela représente une proportion beaucoup plus importante que dans le lycée organisé en séries S, ES et L. » Les deux associations demandent  » une refonte de la formation des élèves en mathématiques et une meilleure articulation de celle-ci avec les sciences économiques et sociales ».

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Formation des enseignants : Le Sgen Cfdt demande un moratoire

 » Pour le Sgen-CFDT , cette réforme doit permettre une amélioration du dispositif global de formation et de recrutement. Mais sa mise en œuvre précipitée fragilisera encore un peu plus des équipes déjà fort éprouvées depuis ces dix dernières années et le délai de quatre mois pour concevoir de nouvelles maquettes est inacceptable. » Le Sgen Cfdt souligne des points de fragilité de la réforme.

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Petits-déjeuners gratuits à l’école : Une mesure dérisoire contre les inégalités

C’est l’une des mesures phares du Plan pauvreté. L’idée est que si tous les élèves, notamment les plus pauvres, prennent un bon petit-déjeuner le matin, ils vont mieux travailler et l’on va atténuer les inégalités. Une mesure lancée à grand renfort de publicité mais qui paraît bien dérisoire par rapport à l’ambition affichée. Face aux risques de stigmatisation, elle s’est vite révélée difficilement applicable et se transforme en séances de formation au goût et à l’alimentation.

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New Public Management

Education et sociétés : L’Ecole confrontée à la nouvelle gestion publique

La nouvelle gestion publique (ou New Public Management) va t-elle profondément modifier le métier enseignant ? Avec l’arrivée de JM Blanquer, l’entrée du système éducatif dans la nouvelle gestion publique (ou New Public Management) s’accélère. On assiste à un développement des autonomies locales en lien avec une responsabilisation accrue des acteurs locaux. Avec la multiplication des évaluations, la question du statut des directeurs d’école, en débat en ce moment, est représentative de ce glissement d’une gestion collective de l’école vers un management imposant des normes et des contraintes. Education & sociétés consacre son dernier numéro (n°43) à l’analyse des effets de cette transformation sur le métier enseignant. Plusieurs articles en relativisent l’impact. Ainsi en Belgique francophone c’est un mode hybride qui se développe avec le Pacte d’excellence. En France,H Buisson Fenet et X Pons montre qu’on assiste là aussi à des combinaisons locales qui limitent l’application théorique. Finalement en pronant l’autonomie et la responsabilisation, la NGP se heurte au mode du réel , beaucoup plus complexe et nuancé.

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Quitter l’enseignement : Vie personnelle et New Public Management

« C’était inhumain de mettre une petite nana qui n’a aucune expérience toute seule avec sa classe unique ». Manon fait partie des professeures des écoles qui ont décidé de quitter l’école étudiés par M Danner, Géraldine Farges, S Garcia (Université de Bourgogne) et H Fradkine. Traçant le parcours de 47 enseignants sur le départ, l’étude, publiée dans Education et Sociétés n°43, montre l’impact du New Public Management sur le métier d’enseignant. Mais d’autres facteurs plus personnels jouent aussi sur leur décision, comme le montre aussi un article de S Devineau.

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Concours

Concours : Maintien du nombre des postes sauf pour le privé

Il y aura à peu près autant de postes offerts aux concours 2020 qu’en 2019. Publiés au Journal officiel du 29 novembre, les arrêtés montrent le maintien du nombre des postes dans le second degré. Paradoxalement, on observe une chute légère dans le premier degré. Le privé connait par contre une hausse sensible de ses postes. La baisse des inscrits aux concours va malheureusement créer l’écart avec 2019.

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Inscriptions en forte chute aux concours du second degré

 » La saignée est impressionnante, et générale. Pour l’ensemble des CAPES externes, la baisse est de 7,8 % entre 2020 et 2019, et de 15 % depuis 2016. Pour l’ensemble des CAPET externes, les baisses sont respectivement de 16,6 % et 19,7 %. » Le Snes Fsu attire l’attention sur la baisse du nombre des inscrits aux différents concours du second degré. Un effondrement qui devrait amener la montée rapide des contractuels souhaitée par le gouvernement.

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Métier enseignant

Le « J’accuse » des enseignants du lycée d’Alembert d’Aubervilliers

Elle est bien gênante la lettre ouverte des enseignants du lycée d’Alembert d’Aubervilliers (93). Au point que son affichage sur un site syndical aura duré moins de 12 heures. Pourtant elle dit bien des choses. Le lycée vit (très mal) un nouvel incident et la mort d’un second élève depuis la rentrée.

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Amiante : Urgence dans l’éducation nationale

« On aimerait que le ministre prenne la mesure de la situation ». Le 26 novembre, le collectif Urgence Amiante Ecoles, avec 11 associations ou mouvements (Fsu, Cgt, Fcpe, Sud, Unl, Andeva, Ava, etc.), a tiré la sonnette d’alarme. Rapport officiels à l’appui, le collectif montre que le risque d’exposition à l’amiante est très sous estimé dans l’éducation nationale. Il n’y a pas de suivi des personnes exposées et seulement la moitié des écoles dispose d’un dossier technique amiante pourtant légalement exigible. Le collectif demande un diagnostic public accessible sur Internet, un suivi médical des personnels et des investissements pour l’éradication du risque.

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Privé agricole : Des employeurs dénoncent des conventions

Selon la Fep Cfdt, les employeurs de l’enseignement agricole privé (FFNEAP et GOFPA) saisissent l’occasiond ‘un appel sur la représentativité des syndicats dans ce secteur pour un « coup de force » contre les salariés. « Les discussions sur la fusion des deux conventions (cneap et Gofpa) n’étaient pas rompues », souligne la Fep Cfdt. Et voilà que ces organismes dénoncent les conventions, ce qui expose les salariés à la baisse de leurs avantages. Comme la représentativité des syndicats est examinée en justice, les syndicats ne peuvent pas utiliser le délai de 15 mois obligeant le patronat à négocier un nouvel accord. Apparemment les employeurs des lycées privés agricoles préfèrent rédiger les conventions tout seuls…

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Harcèlement hiérarchique : La CGT obtient en justice la condamnation de l’Etat

Après deux années de combat avec l’administration, le tribunal administratif de Marseille a condamné le 18 novembre le recteur d’Aix Marseille à prendre les mesures de protection des enseignants du premier degré nécessaires contre les pressions dont ils sont victimes du fait de leur inspectrice.

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Article 1 : Le retour

On se rappelle de l’article 1 de la loi Blanquer qui impose « l’exemplarité » aux enseignants. Cet article avait fait débat après la publication par le Café pédagogique de l’argumentaire proposé par le ministère aux députés pour expliciter le contenu d’un article 1 qui paraissait très vague. Déjà le ministère montrait l’usage disciplinaire qu’il comptait faire de cet article. La lettre d’information juridique du ministère reprend cette argumentaire.

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Le calendrier des examens 2020

Qui parle de « reconquête du mois de juin » ? Le calendrier des examens 2020 se calque complètement sur celui de 2019. Le brevet aura lieu les 29 et 30 juin et le bac du 17 au 24 juin, exactement comme en 2019. Seule nouveauté : le calendrier des harmonisations suivant les épreuves E3C du nouveau bac en première.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Médias, médiatisation, médiation

Chaque jour, nous entendons de la bouche des jeunes et des adultes l’écho de propos captés sur les médias, tous les médias. De vu à la télé à lu sur Facebook, Instagram ou autre, les exemples foisonnent. C’est dire l’importance qu’ont les médias dans la relation que chacun d’entre nous entretient avec le monde qui nous entoure. Ce monde n’a cessé de grandir depuis deux siècles et particulièrement depuis l’avènement d’Internet. Mais l’agrandissement virtuel de notre monde s’est accompagné aussi de nouvelles formes de « transmission ». La médiatisation d’une information est d’abord une activité professionnelle (transformation d’un fait en information), mais c’est aussi un phénomène technique et humain. Ce qui caractérise l’époque récente depuis le développement d’Internet, c’est que la médiatisation a transformé la médiation (se situer entre deux « lieux » et faire le lien). Si certains ont pu parler de désintermédiation, c’est que l’on a observé que jeunes comme adultes accèdent à des informations par des voies nouvelles mais aussi en produisent et en diffusent. Les médiateurs traditionnels de la société (journalistes, médecins, enseignants, secrétaires de mairie etc..) ont été dilués dans toute la population, à égalité avec elle désormais. Dès lors éduquer aux médias ne peut se penser sans intégrer ce questionnement.

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Bruno Devauchelle : Le numérique éducatif et l’effet loupe

Quand on va participer à un évènement, salon, colloque, manifestation etc., on se retrouve le plus souvent avec des personnes qui ont les mêmes préoccupations que vous et autour d’un sujet, d’une thématique, d’un problème commun. La psychosociologie des foules nous rappelle l’effet groupe. Avec cet effet groupe arrive l’effet loupe. On peut avoir l’impression que le monde est centré sur « notre » évènement et qu’il est le plus important. Ainsi en est-il des salons Educatec, Ludovia, Orme etc. On a l’impression que le numérique éducatif est le sujet le plus important et que toute l’éducation doit tourner autour. Mais dès que l’on se retrouve dans son quotidien, dans un autre contexte, les choses prennent une place différente et les hiérarchies se reconstruisent. L’effet loupe qui s’ajoute à l’effet groupe est un danger, il nous faut être vigilants.

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