Sans actes concrets l’Unsa Education appellera à la grève le 5 décembre. La journée de grève du 5 décembre sur les retraites pourrait bien être renforcée par l’Unsa. Le syndicat menace de rejoindre le mouvement sans signe ministériel début novembre.
« Depuis plusieurs mois, le président de la République, le premier Ministre, le Haut-Commissaire chargé des retraites et le ministre de l’Éducation nationale n’ont de cesse de répéter que la réforme des retraites sera juste pour les enseignants et pour l’ensemble des fonctionnaires. L’UNSA Éducation constate que le temps avance et que rien de concret ne vient confirmer ces propos », explique le syndicat citant par exemple la réunion du 8 octobre.
« L’UNSA Éducation avec son union interprofessionnelle, l’UNSA, n’était pas demandeuse de cette réforme des retraites. Si le Président souhaite la réaliser, il est indispensable qu’une enveloppe financière conséquente soit attribuée pour revaloriser les carrières des enseignant·e·s mais aussi de tous les personnels qui pourraient y perdre, en particulier ceux qui ont un très faible régime indemnitaire. Soit dès la prochaine réunion du 7 novembre au ministère de l’Éducation nationale, de premières mesures de revalorisation sont clairement annoncées et l’engagement est pris de discuter et finaliser un plan de revalorisation global avant le passage de la loi au parlement ; soit l’UNSA Éducation appellera à une journée de grève dans l’Éducation nationale, le 5 décembre prochain. »
Revaloriser les salaires enseignants pour permettre le maintien de leur retraite dans le nouveau système nécessiterait, aux dires du président de la République, et comme nous l’avions estimé, 10 milliards. » « Si je voulais revaloriser comme c’est je mettrais 10 milliards. Je ne vais pas revaloriser demain. C’est vos impôts ! », s’est exclamé E Macron le 3 octobre.