» Une exploitation plus durable des terres, une réduction de la surconsommation et du gaspillage de nourriture, l’élimination du défrichement et du brûlage des forêts, une moindre exploitation du bois de chauffage et la réduction des émissions de gaz à effet de serre nous offrent un réel potentiel d’amélioration et contribueraient à résoudre les problèmes de changement climatique en lien avec les terres émergées ». Le GIEC a pour la première fois effectué une estimation globale du rôle des sols dans leur relation au climat. Il a publié le 8 août un rapport sur ce point. » Par des choix favorables à une gestion durable des terres, nous pouvons contribuer à réduire et, dans certains cas, à inverser ces effets néfastes », a indiqué Kiyoto Tanabe, coprésident de l’Équipe spéciale du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. « Si les précipitations se font plus intenses à l’avenir, le risque d’érosion des sols sur les terres cultivées augmentera. Une gestion durable des terres nous permettra de protéger les populations des effets néfastes de cette érosion et des glissements de terrain, mais les mesures que nous prendrons resteront de portée limitée et, dans certains cas, la dégradation pourrait s’avérer irréversible », a-t-il précisé.
Le rapport (communiqué)