Elika Athari, Jérôme Lê (Insee) et Yaël Brinbaum (Cnam-Lise-CEET) publient une nouvelle étude sur le role des origines dans la persistance des inégalités. Sur le terrain éducatif, leur enquête montre que » le niveau d’éducation des descendants d’immigrés est plus élevé que celui des immigrés, notamment celui des femmes ». Mais il y a des différences. Ainsi la proportion des femmes peu ou pas diplômées est de 75 % chez les immigrées turques, contre 29 % chez les descendantes de même origine. Parmi les femmes originaires du Maghreb, cette proportion passe de 50 % à 22 %, et parmi celles originaires d’Europe du Sud, de 48 % à 18 %. Parmi les hommes, la part des peu ou pas diplômés est aussi plus faible parmi les descendants d’immigrés, quelle que soit l’origine, mais dans des proportions moindres. La différence est particulièrement sensible parmi les hommes originaires d’Europe du Sud (la proportion passe de 51 % à 21 %) et de Turquie (de 63 % à 42 %) ». En ce qui concerne l’emploi, » les difficultés d’accès à l’emploi sont plus faibles pour les descendants d’immigrés que pour les immigrés, tout en demeurant à des niveaux parfois élevés. Elles persistent davantage pour les hommes originaires du Maghreb et, dans une moindre mesure, d’Afrique subsaharienne. Certains groupes, comme les immigrés de Turquie et d’Europe du Sud, mobilisent davantage leurs réseaux de connaissances pour compenser des difficultés de langue ou un faible niveau d’éducation. » Au final le niveau des salaires marque peu d’écart entre salaire de descendants d’immigré et sans ascendance migratoire. On remarque la faible évolution entre immigré et descendant d’immigré. Parfois celle-ci est négative comme pour les descendants d’immigré originaires d’Asie du sud est.
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