Combien a-t-il fallu de coups de chaud pour que Paris cède ? Ou de pression des autorités médicales ? Finalement c’est le 27 juin, premier jour de la canicule, que le ministère autorise les parents « qui le souhaitent… à ne pas amener leurs enfants l’école après avoir prévenu l’établissement ». La formulation donne à penser que cela concerne les écoles et les établissements du second degré. Cela ne concerne que 4 départements : les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et le Vaucluse où on attend plus de 40°. Curieusement l’Ardèche , concernée également, n’est pas incluse.
Dans ces 4 départements, » les sorties scolaires et événements festifs (kermesses, etc.) sont annulés ou reportés, sauf s’ils se déroulent dans des lieux plus frais sans nécessiter de déplacement exposant à la chaleur » et « les activités d’éducation physique et sportive à l’école sont annulées ». Enfin des « fermetures temporaires d’écoles ou d’établissements seront décidées au cas par cas ».
A l’exception du nord ouest du pays cette seconde journée de canicule s’annonce difficile pour tous les élève set les enseignants. Sur les réseaux sociaux, les enseignants échangent photos de thermomètres et astuces. Faute de climatiseur, des écoles installent des jets d’eau pour rafraichir les enfants.
La Fcpe s’est emparée du sujet et demande » la mise en place d’un plan canicule pour les élèves. Un plan d’actions qui doit intégrer des mesures d’urgence, une politique de prévention, et un plan d’ investissement à moyen terme pour la santé de nos enfants ». Parmi les mesures d’urgence, » un congé canicule au-delà d’un certain seuil de chaleur . Pour les élèves. Et pour les salariés afin qu’ ils puissent s’occuper de leurs enfants dispensés de cours ». Dans les actions à long terme, outre l’équipement en climatiseurs, la Fcpe opte pour la végétalisation des cours de récréation.