« En 2017, l’aide à l’éducation s’élevait à 13,2 milliards de dollars, soit une baisse de 2 % ou 288 millions de dollars par rapport à 2016″, relève l’Unesco dans son nouveau Rapport mondial de suivi sur l’éducation. Pour respecter l’objectif des Nations Unies, les donateurs devaient attribuer à hauteur de 0,7 % du revenu national brut à l’aide étrangère. Allouer 10 % de cette aide à l’enseignement primaire et secondaire aurait permis de réunir les 39 milliards de dollars nécessaires au financement de l’éducation à l’échelle mondiale. Or c’est bien là qu’est le problème. Selon l’Unesco, par exemple, » la France est le pays dont l’aide a le plus augmenté entre 2016 et 2017 pour atteindre un total de 207 millions de dollars, conformément à son engagement consistant à consacrer 0,55 % de son revenu national brut d’ici 2022 à l’aide publique au développement ». Mais » 69 % des fonds alloués par la France sont destinés à des bourses d’études et à couvrir les frais de scolarité des étudiants issus des pays en développement inscrits dans leurs établissements d’enseignement supérieur. Si on excluait ces financements spécifiques, l’aide à l’éducation aurait diminué de manière plus nette encore au cours de l’année écoulée et aurait reculé de 5%, soit 534 millions de dollars. Tandis que l’aide à l’enseignement supérieur augmentait, l’aide à l’enseignement secondaire et à l’éducation de base diminuaient respectivement de 2 % et de 8 % entre 2016 et 2017″.
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