Ne loupez rien ! Retrouvez l’essentiel de l’actualité Education de vos vacances ainsi que les ressources pédagogiques sélectionnées pour vous par le Café pédagogique sur ces deux dernières semaines.
Macron, le gouvernement et l’école
Petits-déjeuners gratuits, cantine à 1 euro : les maires et les parents n’ont pas confiance
Petits-déjeuners gratuits, cantine à 1 euro, aisance aquatique… Les annonces se succèdent, savamment mises en scène, au nom de la lutte contre les inégalités. Le problème est lorsque l’on passe à la concrétisation. Quand ces mesures vont-elles s’appliquer ? Sur quels territoires ? Comment les finance-t-on ? On entre alors dans un océan d’incertitudes. La conférence de presse organisée le 24 avril dernier par la FCPE sur le thème de la cantine à 1 euro a fourni un exemple éclatant de la perplexité suscitée par la « com » trépidante du ministre. Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE, a expliqué qu’il avait tout appris par la presse et qu’il attendait toujours un rendez-vous officiel. Les trois élus locaux présents étaient tout autant dans le brouillard et inquiets : ces mesures vont-elles encore peser sur leurs budgets déjà amputés ? Retour sur une conférence de presse sous tension des annonces ministérielles.
Macron : Des annonces efficaces et réalistes ?
Que restera-t-il des annonces du président de la République du 25 avril ? Tirant ses conclusions du Grand débat, E. Macron a dévoilé des mesures importantes pour l’Ecole : le dédoublement des classes de grande section de maternelle (GS), la limitation à 24 élèves par classe de la GS au CE1, l’arrêt des fermetures d’écoles et même la revalorisation des enseignants. Ces mesures répondent à des attentes des enseignants. Mais elles semblent incompatibles avec les politiques menées jusque là par le gouvernement. Dès maintenant la question du budget de l’Education nationale est posée.
Exclusif : Loi Blanquer : L’EPSF supprimé par la commission de l’éducation du Sénat
30 avril – Réunie cet après midi pour étudier la loi Blanquer, la commission de la culture et de l’éducation du sénat a adopté à l’unanimité la suppression de l’article 6 Quater de la loi Blanquer. Cet article instituait un des points les plus critiqués de la loi Blanquer : la création d’établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) regroupant écoles et collège sous l’autorité du principal du collège. Cette décision met elle fin à ce projet ?
Réformes des lycées
Les épreuves de controle continu du bac 2021 dévoilées par le ministère
Publiées de façon inattendue par Eduscol, les notes de service définissant les épreuves du controle continu au bac 2021 sont en ligne. Sauf exception elles durent deux heures. Les textes sont conformes aux projets publiés par le Snes. En maths série technologique, l’épreuve est composée d’un QCM et de 3 exercices. En enseignement scientifique, on annonce deux « exercices interdisciplinaires » sur un thème du programme. En histoire-géo, l’épreuve de série technologique bouge peu. En série générale, l’épreuve est ramenée à 2 heures et se compose d’une question problématisée et d’une analyse de document ou « production graphique » : croquis réalisé à partir d’un texte sur fond de carte. Les langues dérogent à la règle des 2 heures avec 2h30 en 1ère et 2h10 en terminale, l’objectif étant la vérification de la compréhension et de l’expression écrites et orales. Niveau de terminale : B2 en langue 1 et B1 pour la langue 2. Une autre note définit les épreuves de controle continu de toutes les spécialités. Ainsi en NSI c’est un QCM qui évaluera les candidats. En maths 4 exercices pour 2 heures. En SVT le temps est là aussi ramené à 2 h mais la nature des épreuves change peu. En SES, l’épreuve comprend une exercice de traitement de l’information (questions sur statistiques ou traduction graphique) et un raisonnement sur dossier documentaire). Toutes ces notes sont mise en ligne sur Eduscol sans passage au B.O.
« Nouveau » bac de français : Le désenchantement
Les modalités des épreuves anticipées de français au baccalauréat sont enfin officiellement parues. Elles sont conformes à ce que le Café pédagogique avait annoncé. Hélas ! Les formes de l’évaluation finale, aussi passéistes que les programmes eux-mêmes, risquent de cadenasser les pratiques écrites et orales. Ecriture d’invention, question sur le corpus, entretien ouvert, carnet de lecture … : disparait tout ce qu’il y avait de neuf, de souple ou de créatif. Commentaire, dissertation, contraction-essai, explication de texte linéaire, analyse grammaticale … : tout ce qu’il y a de plus traditionnel, normé ou scolaire vient désormais dicter la loi du français au lycée. Eclairages…
Pour le Snes, la réforme du lycée aggrave les inégalités d’orientation
Censée casser la hiérarchie des filières et libérer les ambitions des élèvs, la réforme Blanquer fait le contraire si l’on en croit une étude publiée par le Snes. Sans prétendre à la représentativité elle porte quand même sur 4000 lycéens d’une vingtaine de lycées de plusieurs académies. Selon l’étude, l’analyse des choix de spécialités (triplettes) demandées par les élèves montre que les filières se reconstituent en aggravant les inégalités sociales, de genre et territoriales.
Création des familles de métier en seconde pro
Publié au JO du 27 avril, ce décret « fixe la possibilité que la seconde professionnelle soit organisée en familles de métiers, définies par un arrêté du ministre chargé de l’éducation. Il intègre les familles de métiers en seconde professionnelle dans les demandes, propositions et décisions d’orientation, dans le cadre de la procédure d’orientation des élèves vers la voie professionnelle, dans les établissements d’enseignement publics et les établissements d’enseignement privés sous contrat, ainsi que dans les établissements d’enseignement agricole publics et privés ». Ce texte institue un élément clé de la réforme de l’enseignement professionnel qui déprofessionnalise de fait l’année de 2de et réduit le bac pro à deux années. Application à la rentrée.
Orientation : Le devenir des bacheliers professionnels
« Six bacheliers professionnels sur dix poursuivent leurs études l’année post-bac et la moitié d’entre eux s’orientent en section de techniciens supérieurs (STS) » explique une nouvelle Note de la Depp. Et la Depp de conclure que « La moitié des bacheliers professionnels qui poursuivent leurs études en STS obtiennent leur BTS en deux ans. Ils réussissent moins que les bacheliers technologiques (66 %) et généraux (81 %) ». On peut lire aussi dans cette Note l’écart entre les attentes des bacheliers professionnels (poursuivre des études) et l’offre éducative. En réalité plus de la moitié des bacheliers professionnels ne trouvent pas place en BTS et s’orientent vers des formations universitaires où le taux d’échec est bien plus important. La réforme qui entre en application à la rentrée et qui diminue les horaires d’enseignements généraux va aggraver cette situation.
Métier enseignant
Accès à la classe exceptionnelle
Sept textes publiés au JO du 25 avril organisent les conditions d’accès à la classe exceptionnelle, l’accès à l’échelon spécial et le dépôt des candidatures.
Le décret sur la mise à disposition de personnels EN aux régions
Le JO du 28 avril publie un décret autorisant « l’expérimentation de la mise à disposition des régions de fonctionnaires et d’agents exerçant dans les services et les établissements relevant du ministre chargé de l’éducation nationale pour leur mission d’information des élèves et des étudiants ». Pris en application de la réforme de l’orientation, ce texte a été refusé par le CSE et son équivalent de la Fonction publique territoriale.
Le décret de mise à disposition des personnels Onisep rejeté par le CSFPT
Le Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale est l’organe consultatif de dialogue entre les collectivités territoriales et l’Etat. Consulté le 17 avril sur le décret de mise à disposition des régions des services régionaux de l’Onisep (Dronisep), le conseil a émis un avis défavorable, les collectivités territoriales s’abstenant de façon unanime et les syndicats votant contre de façon unanime.
Numérique
Bruno Devauchelle : Protéger, limiter, contrôler
L’un des principaux soucis de l’enseignant est celui de « tenir sa classe », « faire face » aux situations parfois difficiles dans la relation aux élèves. Le développement des moyens numériques dans les classes enrichit la variété des possibilités de troubles au quotidien. Il suffit de regarder une classe et les comportements des élèves, avec ou sans informatique, pour comprendre combien l’équilibre est fragile. C’est pourquoi nombre d’enseignants souhaitent que les déploiements du numérique soit effectués en prenant en compte cette crainte et que les solutions techniques apportent une réponse, au moins partielle en permettant de sécuriser, de contrôler de filtrer les utilisations des élèves. Outre les offres techniques, il y a la question des ambitions et des choix éducatifs que l’on peut faire individuellement ou collectivement dans un établissement. Nous allons voir dans la suite de cet écrit que plusieurs situations observées répondent à des contraintes, des choix dont les fondements méritent discussion.
Ressources pédagogiques
Pédagogie
Béatrice Mabilon-Bonfils : A quoi servent les sciences de l’éducation ?
« Il y a une vraie question dans la relation des sciences de l’éducation aux enseignants, relation nouée de malentendus réciproques ». Alors qu’une réforme de la formation des enseignants s’annonce et que les neurosciences semblent dominer la rue de Grenelle, Béatrice Mabilon-Bonfils et Christine Delory-Momberger co dirigent un ouvrage qui interroge l’utilité des sciences de l’éducation. Les meilleurs spécialistes participent à l’ouvrage et proposent des regards croisés, voire décalés, sur l’actualité et aussi la légitimité des sciences de l’éducation. Plus que d’autres, les sciences de l’éducation sont soumises à une tension entre théories et pratiques. Béatrice Mabilon-Bonfils revient sur ces interrogations.
Alexis Potschke : Le bonheur d’enseigner
Un jeune professeur de lettres racontant son expérience dans un collège « difficile » : voilà qui est devenu un genre éditorial en soi. En général s’y exprime, sur le mode de l’amertume, la confrontation entre un idéal (la « Transmission », la « Littérature ») et la réalité (des élèves et de la société). Et s’y joue, dans un registre volontiers polémique ou satirique, le choc de la rencontre entre les cultures, les classes, les origines. De sa vie d’enseignant de collège, Alexis Potschke vient de tirer un récit qui, par bonheur, fait exception : « Rappeler les enfants ». Et si ce livre était à mettre entre toutes les mains pour enfin changer les regards ?
Julien Netter : Former les enseignants pour lutter contre les inégalités
Quel lien entre la formation des enseignants et le maintien des inégalités sociales et scolaires dans l’Ecole française ? C’est cette question que pose le numéro 87 de la revue Recherche & formation. Réunissant de nombreuses contributions, le numéro montre par exemple comment les enseignants débutants entrés dans le métier avec l’idée de faire progresser tous les élèves finissent par lâcher prise (S Broccolichi). Il introduit le concept de co-construction des difficultés scolaires (D Butlen). Julien Netter, coordinateur de ce numéro avec Maira Mamede, explique pourquoi pour lutter contre les inégalités il faut étudier les dilemmes professionnels et mieux connaitre le travail enseignant.
Café Mensuel 186 : Le mois où tout a changé
En un mois l’atmosphère de l’Education nationale a changé du tout au tout. Comment l’expliquer ? C’est le premier objectif de ce numéro 186 du Café Mensuel. Le second c’est de faire découvrir la créativité des enseignants, de l’école au lycée, à travers leurs projets et leurs réalisation.
Le GFEN en congrès
« L’éducation peut-elle être mise au pas ? » C’est le thème du congrès national du GFEN qui se tiendra du 30 mai au 1er juin. « Au nom du principe de justice et de la démocratisation, les neurosciences sont convoquées pour justifier l’imposition de méthodes au CP et d’évaluations à tous niveaux, prescriptions surplombantes faisant fi de tout débat critique, déniant la professionnalité des acteurs. Dans des termes législatifs ouvrant à l’interprétation discrétionnaire, la liberté pédagogique est interpellée et le devoir de réserve s’impose aux esprits chagrins. Si on ne peut s’exonérer du cadre défini par les instructions officielles, on voit mal comment assurer la formation de la personne et du citoyen, au coeur du socle commun – exigeant réflexion personnelle, créativité, échange et rationalité critique ? en en privant les agents chargés d’y préparer les élèves ! »
Premier degré
Plafonnement des classes à 24 élèves : Le Snuipp demande à voir
La fuite dans la presse des annonces présidentielles fait réagir le Snuipp. Le moratoire sur les fermetures d’écoles et le plafonnement à 24 élèves dans toutes les classes de grande section, de CP et de CE1 sont pour le syndicat « une mesure globale indispensable si l’on veut s’attaquer réellement aux inégalités scolaires, une mesure propre à engager enfin une réelle priorité à l’école primaire qui reste aujourd’hui largement sous-investie ». Cet accueil favorable s’accompagne d’une question. « Si cette annonce venait à être confirmée, il va donc falloir préciser le « comment ». Car aujourd’hui, c’est plutôt à une baisse du nombre de postes au concours de recrutement des PE qu’on assiste. Et le gouvernement évoque également la suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires dans le cadre de sa réforme de la fonction publique, et donc de plusieurs dizaines de milliers chez les enseignants qui constituent les gros bataillons d’agents de l’Etat. »
L’encadrement de la cour de récréation
« L’institution scolaire a l’obligation de surveiller les élèves qui lui sont confiés pendant la totalité du temps scolaire. Le directeur doit organiser le service des maîtres afin de garantir la continuité de la surveillance lors de l’accueil des élèves, lors de leur déplacement et bien sûr pendant les récréations ». Alors qui doit surveiller la récréation ? L’Autonome de solidarité publie une mise au point juridique sur cette question.
Accueil du jeune enfant : Les PEP alertent
« Si faciliter l’implantation, le développement et le maintien de modes d’accueil de la petite enfance constitue un levier pour favoriser la création de places d’accueil dont notre pays manque cruellement, cela ne saurait se faire au détriment de la qualité de d’accueil des enfants et des conditions d’exercice des professionnels », écrit la Fédération générale des PEP. Elle « s’interroge fortement » sur les effets induits par les ordonnances envisagées, issues de l’article 50 de la loi pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC). « Les débats actuels sur l’abaissement des taux d’encadrement, sur la modification du ratio entre les professionnels qualifiés et professionnels diplômés aujourd’hui seuls formés au développement du jeune enfant, sur la réduction de la superficie minimale des locaux semblent ignorer les temporalités et potentialités de chaque enfant dans ses acquisitions. L’ensemble de ces dispositions risquerait de converger en dépit des objectifs avancés, vers une dégradation des conditions d’accueil. Elles impacteraient plus particulièrement l’accueil des enfants à besoins spécifiques, et limiteraient les possibilités d’accompagnements médico-sociaux et sanitaire au sein des structures », écrivent les PEP.
Un Guide du droit à l’école pour tous
Alors que la CNCDH souligne les difficultés d’accès à l’école pour les enfants pauvres ou étrangers (80% des enfants vivant en bidonvilles ou en squats ne sont pas scolarisés ; 51% des jeunes de 17 à 18 ans sont illettrés à Mayotte et 29% en Guyane), un collectif pour le droit à la scolarisation de tous les enfants et notamment des élèves migrant-es (regroupant FSU, UNSA Education, SGEN-CFDT, SUD Education, FERC CGT, Romeurope, FCPE, RESF, LDH, Solidarité Laïque) est publié. Il apporte une aide précieuse pour faire en sorte que la loi s’applique à tous.
Documentation
La vraie histoire des infox
Au 16ème siècle, il se dit qu’un dragon a survolé Paris ; en 1798, un cartographe invente une chaîne de montagnes africaines qui va se retrouver dans tous les ouvrages de géographie … : Internet n’a pas inventé la désinformation. Parcourir l’édifiante histoire des « fake news » pour en éclairer les enjeux idéologiques ou déontologiques, c’est ce que propose une exposition pédagogique en ligne de la Bibliothèque nationale de France et du CLEMI. Des documents patrimoniaux sont proposés comme supports de travail et de réflexion. Ils permettent « de se repérer, de trier, d’identifier les sources et l’information pertinente pour cultiver l’exercice citoyen d’un doute méthodique. »
Lettres
Enseignement expérimental de l’éloquence en 3ème
x« Parcours culturel : Jean-Michel Blanquer ajoute une demi heure de français en 3ème », annonçait-on en septembre 2018. Dans les faits, il s’agira seulement d’une expérimentation qui ne concernera pas tous les élèves : « À partir de septembre 2019, les établissements et les enseignants intéressés pourront, à titre expérimental, mettre en place un enseignement d’éloquence destiné aux élèves de troisième. » Les concours d’éloquence sont à la mode : l’Education nationale cède à leurs charmes, qui reposent sur les valeurs de la persuasion et de la compétition. L’éloquence plutôt que le théâtre ou que l’argumentation : s’agirait-il de ressusciter l’ancestral enseignement de rhétorique en le mettant au goût du jour de la communication ?
« Nouveau » bac de français : Le désenchantement
Les modalités des épreuves anticipées de français au baccalauréat sont enfin officiellement parues. Elles sont conformes à ce que le Café pédagogique avait annoncé. Hélas ! Les formes de l’évaluation finale, aussi passéistes que les programmes eux-mêmes, risquent de cadenasser les pratiques écrites et orales. Ecriture d’invention, question sur le corpus, entretien ouvert, carnet de lecture … : disparait tout ce qu’il y avait de neuf, de souple ou de créatif. Commentaire, dissertation, contraction-essai, explication de texte linéaire, analyse grammaticale … : tout ce qu’il y a de plus traditionnel, normé ou scolaire vient désormais dicter la loi du français au lycée. Eclairages…
Usages didactiques de la bande dessinée
La revue Tréma consacre son 51ème numéro aux usages didactiques de la bande dessinée. Les articles, disponibles en ligne, les envisagent à travers des disciplines et des niveaux variés pour tenter de dissiper les malentendus, d’explorer les pratiques, de saisir la spécificité du médium, d’éclairer les compétences et conditions requises pour que le travail soit pertinent. Marianne Blanchard et Hélène Raux invitent « à dépasser la dichotomie souvent relevée entre bande dessinée comme objet d’enseignement et comme support d’enseignement : un travail avec la bande dessinée se doit de comporter aussi un travail sur la bande dessinée, pour éviter à la fois une instrumentalisation réductrice du médium et de potentiels malentendus socio-cognitifs autour de supports qui ne seraient pas appréhendés dans toute leur richesse et leur complexité. »
Colloque AFEF sur le métier de professeur de français
Alors que les injonctions pleuvent sur les enseignants de la maternelle au lycée, comment continuer à exercer dignement, dans le respect d’une professionnalité en construction ? Quelles sont nos marges de manœuvre ? Quelles sont nos responsabilités collectives pour faire vivre les fondements du Code de l’éducation dans le domaine qui est le nôtre, l’enseignement du français ? L’AFEF organise le 11 mai au Sénat un colloque. « Dominique Bucheton ouvrira la journée par un temps de questionnement : comment réinventer le métier enseignant pour que nos élèves soient en mesure d’apporter des réponses aux grandes questions actuelles, sociétales, climatiques ? Quelle culture pour les accompagner dans l’invention d’une société plus juste et plus humaine ? Quatre temps de parole suivis de questions permettront à des collègues en établissements d’intervenir sur les thèmes : Dispositifs contraints – Créativité et langage – Conditions du développement professionnel, du côté de l’institution, de la formation initiale et continue, du travail collaboratif des enseignants. Et Yves Reuter clôturera la journée par une conférence de synthèse. »
Sciences humaines
Thibaut Poirot : Nouveaux manuels, nouveaux exercices en histoire-géo
Alors que les premiers manuels de 2de et 1ère arrivent dans les établissements, que les épreuves du bac sont finalement dévoilées, quel est le ressenti des professeurs ? Thibaut Poirot, professeur d’histoire géographie dans un lycée champenois, répond à nos questions.
Guillaume Lescaut : Enseigner avec MyMaps
Il y a des outils simples qui changent le rapport à une discipline. Les atlas en ligne, qui sont devenus d’un usage courant, en font partie. Professeur d’histoire géographie au collège Rep+ Raymond Poincaré de La Courneuve, Guillaume Lescaut s’appuie sur les cartes Google et l’outil MyMaps pour intéresser les élèves, voir leur faire découvrir le monde.
Géo : Des ressources pour les programmes du professionnel
Géoconfluences publie une nouvelle sélection de ressources pour les nouveaux programmes de l’enseignement professionnel : CAP et bac pro. Elles sont classées par chapitre des programmes.
EMC : Une séquence sur la liberté
Simon Picard propose sur le site de Dijon une séquence de 6 heures sur le thème des libertés. De façon originale, la séquence se construit autour de la préparation d’une interview. » L’objectif (final) se traduisant par une tâche complexe est de faire construire par les élèves une interview sur le thème des libertés et des réseaux sociaux. Des documents sont proposés pour découvrir et définir la liberté et les libertés, mais aussi montrer que des libertés peuvent s’opposer. Par ailleurs, les élèves doivent aussi comprendre l’intérêt de définir les sources d’un document, mener des recherches sur le web. L’auteur insiste aussi sur le choix de bâtir un interview selon un angle d’attaque et également sur la pertinence du style pour élaborer des phrases, essentiellement dans un cadre oral (ici une émission de radio). »