« Dans la plupart des cas il s’agit de mettre la référence à la loi dans le règlement.. On utilise la dérogation permise par la loi pour autoriser les portables dans espaces découverts (en clair : la cour de récréation) à des moments précis (pendant les récréations). Le portable n’est interdit qu’en cours ». Les explications de Philippe Vincent, secrétaire général du Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction, confirmant que la loi sur le portable ne change rien, n’ont pas plu au ministre de l’éducation nationale. Le ministère fait savoir, dans Le Parisien, que des instructions vont être envoyées pour interdire le portable. « Être syndiqué, c’est aussi, ensemble, avoir le pouvoir de résister à la pression », commente le Snpden. La position du Snpden, qui juge la loi inutile depuis le début, c’est l’application de la loi, qui n’interdit pas le portable mais en encadre l’usage.
Les chefs d’établissement dévoilent le bluff des mesures Blanquer