Quelle autonomie pour le premier degré ?
L’absence d’autonomie des écoles est-elle une gêne au quotidien et un frein aux progrès des élèves ? Empêche-t-elle les équipes enseignantes de s’épanouir ? Le 15 novembre le Sgen Cfdt a organisé un colloque sur une notion souvent assimilée au libéralisme. Lors d’une conférence en mars 2017, organisée par le Sgen et le GDID, un mouvement de directeurs d’école, le syndicat a pris position pour donner « un statut et une marge d’autonomie » aux écoles primaires. Aussi on s’attendait le 15 novembre, à ce que la messe soit dite. Il n’en fut rien. Un véritable débat sur les conditions et les conséquences de l’autonomie s’est tenu avec des échanges entre la salle et les intervenants.
Un rapport parlementaire pour créer un statut de directeur d’école
Remis le 1er août le rapport des députées Valérie Bazin Malgras (LR) et Cécile Rilhac (LREM)propose de créer un véritable statut de directeur d’école leur donnant une place hiérarchique. Pour les deux députées « le statu quo n’est plus tenable » pour les directeurs du fait des charges de travail et d’un « manque de légitimité pour asseoir (leur) autorité et décisions ». Le rapport préconise un véritable statut de directeur avec un corps nouveau recruté sur concours à qui seraient confiées des écoles d’au moins 10 classes. Il seraient chargés de l’administration de l’école et de son pilotage pédagogique. Le rapport envisage aussi d’augmenter les décharges mais estime le cout à 3800 postes.
SOS directeurs
Comment organiser la réunion de pré rentrée ? Quel courrier envoyer aux familles ? Comment construire un planning provisionnel des 108 heures ? Les directeurs d’école s’entraident dans un groupe Facebook où ils s’échangent des documents (note de rentrée, gestion de budget mairie, réunions de pré rentrée etc.) pour préparer la rentrée. A voir aussi la « to do » liste de la Charente maritime qui mois par mois liste les taches des directeurs au fil de l’année.
Sur le site du Café
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