» 64 % des élèves gagnent de l’argent dans le cadre d’une activité formelle ou informelle, notamment en travaillant en dehors du temps scolaire ou en occupant un emploi informel occasionnel. 56 % des élèves sont titulaires d’un compte en banque, mais près de deux tiers d’entre eux sont dépourvus des compétences nécessaires pour le gérer », relève Pisa. Confiée à la Banque de France, l’éducation financière concerne aussi l’Ecole. « Son champ recouvre aussi bien l’éducation budgétaire (budget personnel ou familial), l’apprentissage des outils bancaires (banque au quotidien, épargne, assurance), que la compréhension des notions économiques (fonctionnement et financement de l’économie) et des politiques publiques », rappelle le Comité stratégique d’éducation financière. Celui ci est largement sous l’influence des fédérations professionnelles, même s’il regroupe aussi le ministère de l’éducation nationale et des associations de consommateurs. En 2018, le comité vise à former 4000 enseignants. « Un passeport d’éducation financière sera expérimenté auprès de collégiens dans une académie après une séance de découverte des principes de gestion de son budget et de son compte ». L’éducation financière a intégré les curricula dans plusieurs pays, comme par exemple le Québec. En FRance elle pourrait être intégrée aux programmes de SES, le ministre ayant demandé leur recadrage vers la microéconomie.
Faut-il une éducation financière à l’école ?