Alors que le projet de loi sur « la liberté du choix de son avenir professionnel » est examiné en commission à l’Assemblée nationale, Muriel Pénicaud a fait sensation le 23 avril sur Europe 1 en annonçant que » désormais le milliard et demi d’euros attribués aux régions pour financer les lycées pros ira « aux entreprises et aux jeunes ». La formule menaçait directement le financement des lycéen professionnels. Elle contredisait aussi les engagements pris par le gouvernement avec les syndicats d’une substitution d’une nouvelle taxe pour remplacer la taxe d’apprentissage versée aux L.P.
Interrogé par le Café pédagogique, le ministère de l’éducation nationale fait savoir qu’il « n’y aura pas de remise en cause de ce que perçoivent les lycées professionnels » et qu’il y aura bien une cotisation spécifique à leur profit. Selon le Snuep Fsu, le projet de loi crée bien une nouvelle contribution alternance pour les formations initiales technologiques et professionnelles hors apprentissage qui correspond à la partie hors quota de la taxe d’apprentissage.