« On ne peut jamais dire à l’avance ce genre de choses, mais je pense qu’elle ne sera pas trop forte parce qu’en ce moment, il y a une atmosphère de réforme à l’Éducation nationale, qui est en général bien comprise par les professeurs. Il y un allant des professeurs pour les réformes », a déclaré JM Blanquer sur RTL le 19 mars. Le ministre de l’éducation nationale estime que les professeurs « peuvent avoir des motifs d’insatisfaction, qui bien sûr remontent à loin, mais la grande majorité d’entre eux comprend le sens des réformes que l’on fait… Normalement les grèves seront limitées. On n’a pas besoin de grèves pour se parler ». Le ministre estime que le gouvernement « est en train de faire des réformes difficiles et nécessaires » et qu’il « y a des oppositions qui ont besoin de trouver un angle… Devant des symphonies nouvelles il y a des musiques anciennes ».
Le ministre est aussi revenu sur les fermetures de classes rurales martelant qu’on lui fait « un faux procès » et donnant un ordre de grandeur des fermetures autour de 200. » Chaque département aura un taux d’encadrement meilleur.. Dans plusieurs endroits où on aurait du fermer on ne ferme pas », affirme t-il. » Je suis le premier défenseur des classes rurales ». JM Blanquer a aussi parlé de son empathie. » Le monopole du coeur est à personne j’en ai un aussi ».
Le Snuipp évalue à 808 le nombre de fermetures de classes rurales. Le syndicat l’explique par un manque de postes du fait des dédoublements en Rep+. Ces fermetures continuent à susciter des mouvements chaque jour dans le pays. Ainsi à Camiers (Pas de Calais) le 19 mars les parents d’élèves de l’école maternelle ont confisqué le mobilier d’une classe menacée de fermeture. A Chauny (Aisne) le maire et des parents manifestaient le même jour contre la fermeture d’une classe en élémentaire. « On se retrouvera avec 30 élèves en cm1-cm2 ». A Assais (Deux Sèvres) manifestent aussi contre la fermeture d’une classe.