L’enseignant serait-il, pour reprendre une belle formule de Philippe Meirieu, un inventeur de contraintes fécondes ? En ce cas, nul doute que la rencontre devait avoir lieu avec le mouvement littéraire qui a fait de la contrainte le moteur de la créativité : l’OuLiPo. Cette rencontre aura bel et bien lieu le 13 mars 2018, sur Twitter, à travers l’événement #JourSansE : une invitation à publier des tweets dans lesquels la lettre la plus répandue de la langue française aura disparu, comme dans un célèbre roman de Georges Perec. Professeure de français au collège Jacques Prévert de Châteauneuf-sur-Sarthe, Manon Hervé est venue présenter au 10ème Forum des Enseignants Innovants ce projet original et ouvert à tous : elle l’a mis en œuvre l’an passé en 6ème et relance l’activité pour l’année en cours. Eclairages sur un dispositif dont chacun peut s’emparer, de l’école au lycée, dans toutes les matières, pour se faire à sa façon « enseignant innovant »…
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le projet #JourSansE ?
Le projet #JourSansE fédère des personnes de divers horizons et consiste à rédiger puis programmer la publication de tweets comportant une contrainte d’écriture pour une date précise sur Twitter. L’idée a été lancée par l’Atelier Canopé de Maine-et-Loire en 2017. Il s’agissait, le 7 mars, de faire un clin d’œil, sur le réseau social Twitter, à l’auteur Georges Perec en écrivant des tweets ne comportant pas la lettre e. Pourquoi le 7 mars ? Tout simplement parce que c’est la date anniversaire de la naissance de l’auteur.
Pourquoi sans e ? En référence à l’œuvre de Georges Perec, célèbre écrivain du XXème siècle, intitulée La Disparition, comportant un lipogramme excluant la voyelle la plus utilisée de la langue française : la lettre « e ». Georges Perec a fait partie de l’OuLiPo, un groupe d’auteurs qui n’envisageait l’écriture qu’à travers des contraintes qu’il s’imposait et qui devaient favoriser et libérer l’imagination. Il s’agissait donc de proposer ce défi sur une journée aux internautes consistant à poster un maximum de tweets en respectant la contrainte littéraire choisie par l’auteur pour son œuvre. Un défi ô combien complexe, puisque s’ajoutait une nouvelle contrainte d’écriture, celle du nombre limité de caractères imposé par le réseau social, qui était de 140. Cette année, l’opération est reconduite le 13 mars, avec pour seule modification, le nombre de caractères passé à 280.
Comment avez-vous mis en œuvre cette opération dans votre classe de 6ème ?
Durant l’année scolaire 2016-2017, j’ai décidé de mener ce projet avec une classe de vingt-quatre élèves de sixième. Ils ont été répartis en deux groupes de douze élèves sur deux heures.
Le travail qui a été réalisé consistait principalement à rédiger des tweets de 140 caractères maximum contenant un lipogramme excluant la lettre « e » à la manière de Georges Perec. Ce projet, inscrit dans le cycle 3, visait à travailler des compétences du domaine 1 « Les langages pour penser et communiquer », et du domaine 3 « La formation de la personne et du citoyen », à travers l’éducation aux médias et à l’information. Ils avaient la possibilité de travailler par deux lors de l’activité. Nous avons utilisé la salle multimédia du collège.
Dans un premier temps, je leur ai présenté le projet (l’auteur, son œuvre, le « clin d’œil » du 7 mars 2017, Twitter). Puis, je leur ai montré comment fonctionnait l’analyseur, un programme réalisé avec un tableur, qui permet de vérifier que les tweets respectent toutes les contraintes du projet (l’absence de la lettre e, le nombre de caractères et la présence de #JourSansE). Enfin, je leur ai présenté le compte classe Twitter que j’avais auparavant créé, afin de publier le jour J (le 7 mars 2017), les tweets créés par les élèves.
Les élèves ont bénéficié de trente-cinq minutes pour inventer un maximum de tweets, en puisant les mots dans leur imagination. Afin de pallier les difficultés liées au manque de vocabulaire, ils avaient la possibilité de consulter en ligne le site du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), qui offre de nombreux avantages tant sur le plan morphologique que lexicographique et donne accès à un dictionnaire des synonymes. Ainsi, en autonomie, les élèves effectuaient les recherches et consultaient les ressources proposées par le site. Ils ont utilisé l’analyseur, un programme simple d’utilisation et très pratique qui a facilité leur travail. Les élèves pouvaient vérifier et corriger instantanément leurs erreurs. Ensuite, dès lors que les tweets étaient validés, ils étaient enregistrés sur un mur collaboratif, sur un Padlet à publication modérée. Certains ont même continué la rédaction des tweets chez eux.
Lors de la dernière étape, avant la publication officielle, j’ai récupéré l’ensemble des tweets et les ai programmés sur TweetDeck afin qu’ils soient publiés régulièrement tout au long de la journée du 7 mars 2017.
En quoi un tel dispositif vous semble-t-il intéressant pour travailler les compétences d’écriture des élèves ?
Le projet #JourSansE propose un travail d’écriture original qui amène les élèves à réaliser des productions qui seront publiées et lues par de nombreuses personnes. Il s’agissait donc de travailler la langue française et de mobiliser des compétences d’écriture en prenant en compte, non seulement les contraintes du lipogramme et du réseau social, mais aussi dans le but d’être lu et compris par les internautes. Le simple exercice d’écriture sort donc du contexte habituel de la classe pour viser un public nettement plus large et pour s’inscrire dans une dynamique de projet dont la portée, éventuellement mondiale, ne pouvait être que formatrice et bénéfique pour l’apprentissage des élèves.
Ainsi, nous avons pu travailler des éléments du programme de français au regard de l’objet d’étude portant sur la création poétique, mais aussi des compétences du socle commun, notamment du domaine 1 « Les langages pour penser et communiquer », en particulier « Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit », du cycle 3.
De plus, ce projet permettait de travailler des fragilités notables chez un certain nombre d’élèves de sixième : les difficultés en expression écrite, notamment en syntaxe, et le manque d’un vocabulaire riche et développé pour communiquer correctement avec autrui. En effet, les élèves se retrouvent souvent confrontés à la difficulté de pouvoir exprimer leur jugement et leur opinion avec justesse et précision. Ce projet visait donc à améliorer la maîtrise de la langue française par un travail portant sur l’écriture d’invention et sur le lexique et sa recherche.
Le lipogramme inclut non seulement une écriture à contrainte mais aussi un processus de recherche qui oblige les élèves à mobiliser beaucoup de ressources intellectuelles. Les élèves devaient donc avoir recours à leur imagination pour trouver des termes recherchés et adéquats, des synonymes, des périphrases, des conjugaisons, des tournures de phrases, etc. indispensables pour surmonter la contrainte imposée. Les compétences « Acquérir la structure, le sens et l’orthographe des mots » et « Maîtriser la forme des mots en lien avec la syntaxe » ont alors été mobilisées.
Pour ce qui est de la dimension poétique, j’avais simplement évoqué la possibilité d’expérimenter la création littéraire et de développer l’imagination en s’imposant une contrainte d’écriture. J’ai présenté le lipogramme comme un jeu littéraire qui amène à créer un rythme particulier dans la phrase. La lettre « e » étant la voyelle la plus utilisée de la langue française, dès lors qu’elle est supprimée, amène à sélectionner certains mots, à manipuler la langue pour conserver le sens et à utiliser certains temps plutôt que d’autres. Lors de la rédaction des tweets, les élèves étaient libres sur le contenu.
Pouvez-vous donner quelques exemples de tweets ainsi produits par les élèves ?
#JourSansE Bonjour ! Nous marchons sur l’or. Nous gagnons tous nos francs durant l’an 2017.
#JourSansE Un baobab poussait dans mon salon. J’arrachai son tronc puis j’allai dormir. Youpi !
#JourSansE Bonjour Viktoria ! On a construit un pavillon pour tout un pays dans un charmant trou noir.
#JourSansE Un matin, un lutin prit un caillou dans ma maison. Un malin monta dans un camion.
Dans mon palais, un garçon trouva un sac. Dans mon jardin, la souris courut partout. #JourSansE
Sur un gradin, nous voyons #JourSansE inscrit sur un banc… Nous trouvons ça intrigant!
#JourSansE Avant Lylian, il y a Manon qui suit Yann. Ils vont dans la maison pour dormir sur un tapis.
Nous voilà ! Nous avons pris l’avion pour vous voir ! Nous partirons dans un an, dix mois, vingt-cinq jours ! #JourSansE
#JoursansE! Salut à tous! Durant l’an 2017, il y aura un concours important pour moi! Trop fun 🙂
#JourSansE Salut ! On part au ski à Chalon! À plus dans un bus mon ami. ^.^
#JourSansE Aujourd’hui, nos amis sont à la maison. Kapla® par-ci, Kapla®par-là ! Nous avons construit un magasin.
#JourSansE Aujourd’hui, nous buvons du jus citron tout marron puis nous vomissons.
#JourSansE Partir puis mourir nous fait mûrir.
#JourSansE Auparavant, à midi, la souris marchait au bord du pain au sarrasin.
#JourSansE Coucou à tous ! Il y a trois jours, il y avait du football dans la Liga BBVA.
#JourSansE Filons droit au but puis marquons nos points.
L’atelier d’écriture de tweets a-t-il eu des prolongements ?
Afin de poursuivre le travail, les élèves ont lu en lecture cursive l’œuvre de Gilles Barraqué intitulée La Loi du roi Boris, appartenant aux œuvres de littérature pour la jeunesse. Dans cette histoire, qui se passe au royaume imaginaire de Poldovo au XIXe siècle, l’auteur reprend le thème du lipogramme en « e ». Suite à un oubli dans le mot « évidemment », le roi Boris décide d’interdire cette lettre dans tout le pays… Ce prolongement a donc permis d’envisager le lipogramme dans un contexte d’écriture beaucoup plus large à travers une lecture dont l’intelligibilité est à la portée des élèves.
En quoi ce projet permet-il selon vous une féconde Education aux Médias et à l’Information ?
Ce projet me paraît légitime tant au regard du travail réalisé sur la langue française que de l’utilisation du numérique dans la classe et de l’éducation aux médias et à l’information qui en découle. L’utilisation du réseau social Twitter m’a permis de les sensibiliser à l’identité numérique, à l’Internet responsable et à un moyen de communication très utilisé de nos jours par l’intermédiaire d’un mot-clé cliquable précédé du signe dièse : le hashtag. Grâce à cet exercice, ils ont été initiés à un usage réfléchi et modéré des réseaux sociaux. Je leur ai rappelé qu’il était nécessaire, comme sur la plupart des réseaux sociaux, d’avoir treize ans minimum pour pouvoir se créer un compte et de disposer de l’autorisation des parents. De plus, j’ai expliqué le fonctionnement de Twitter qui permet à la fois de communiquer et de s’informer sur des sujets précis.
J’ai pu faire prendre conscience aux élèves que ce qui est posté sur le « mur » d’un abonné n’est pas anodin, que cela le concerne directement ou non. En effet, le simple fait de poster ou de retweeter des informations permet de dresser une identité numérique de leur propre personne, à partir de leurs centres d’intérêt, de la géolocalisation et de leurs recherches. Il faut donc faire attention que ce qu’on poste ne divulgue pas d’informations trop personnelles et ne porte pas atteinte à autrui. Enfin, je leur ai fait prendre conscience que tout ce qui était posté sur Internet n’était pas forcément vrai, puisque bon nombre d’informations diffusées ne sont pas vérifiées ou relues en amont.
Ce travail a donc permis de les responsabiliser et de leur faire adopter une attitude critique par rapport à une éventuelle utilisation.
Comment les élèves eux-mêmes ont-ils perçu cette activité originale ?
Lors des premières minutes du travail, les élèves, placés devant les ordinateurs, ont été déstabilisés par la contrainte d’écriture qui ne se voulait pas si simple que ça. Puis après quelques instants de réflexion et de travail collaboratif, les élèves se sont bien investis et ont essayé de rédiger un maximum de tweets.
À l’issue de la rédaction des tweets, les élèves ont pu s’exprimer et rendre compte de leur travail et de leurs recherches lors d’un exercice d’écriture. Cette auto-évaluation visait à faire le bilan de ce projet à partir du retour d’expérience des élèves. Ils devaient d’abord rédiger en autonomie deux ou trois « Je me souviens… », à la manière de Georges Perec dans son œuvre Je me souviens, pour parler des temps forts de l’activité et mettre en évidence les points positifs et négatifs de leur apprentissage, puis les restituer à l’oral lors d’une reprise collective.
En ce qui concerne cette dernière production, je n’ai pas de trace écrite puisque nous avons fait une reprise collective à l’oral après une rédaction au brouillon. Néanmoins, voici quelques souvenirs qu’il me reste de la restitution en classe entière :
« Je me souviens qu’il m’a fallu du temps, au début de l’exercice, pour trouver les premiers mots sans la lettre e. »
« Je me souviens d’avoir été très fier quand mon premier tweet a été validé. »
« Je me souviens de ma déception quand je me suis rendu compte qu’il restait un e dans mon texte, alors que j’étais certain d’avoir terminé mon travail. Je me souviens que j’ai même eu du mal à le retrouver. »
« Je me souviens d’avoir bien utilisé le passé simple et l’imparfait. »
Le bilan de ce projet est positif. Tant au regard des progrès des élèves que du sens que prend l’étude de la langue dans les apprentissages. Les règles et les outils relatifs à la grammaire, au lexique, à la conjugaison et à l’orthographe ne sont plus abordés dans des activités décrochées d’expression écrite mais mobilisés dans une situation de communication beaucoup plus large dont l’impact ne peut être négligeable. Ils ont compris qu’une bonne maîtrise de la langue française permettait de pallier des difficultés en expression écrite.
L’opération #JourSansE aura à nouveau lieu le 13 mars 2018 : quelles déclinaisons possibles lui voyez-vous dans les différents niveaux et différentes matières ?
Ce projet peut être transposable avec des élèves de primaire, des collégiens mais aussi des lycéens, dans toutes les disciplines. Par exemple, pour enrichir le travail et envisager un projet plus large, notamment un EPI, l’ouvrage d’Etienne Lécroart, Contes et décomptes, permet de songer à de nouvelles contraintes à partir de formules, de calculs et de figures géométriques dans un esprit oulipien. Je pense aussi à un travail pouvant être mené en français en classe de 4e, lors d’une séquence portant sur l’objet d’étude « Informer, s’informer, déformer ? » qui vise à aborder de manière explicite l’éducation aux médias et à l’information, et qui pourrait donner lieu à une production de tweets ayant pour sujet les enjeux et le pouvoir de l’information.
Vous-même, comment allez-vous décliner le projet #JourSansE pour son édition 2018 ?
De mon côté, je reconduis le projet avec une nouvelle classe de sixième. Le travail fera l’objet d’un film réalisé par l’Agence des usages. De plus, je pourrai bénéficier d’un accompagnement soutenu de l’Atelier Canopé de Maine-et-Loire qui proposera, à l’attention des parents d’élèves et des personnels de l’établissement, une soirée sur la présence des adolescents sur les réseaux sociaux.
Sa mise en œuvre sera identique à celle évoquée auparavant. Cependant, cette année, je souhaite intégrer le projet dans une séquence portant sur l’œuvre de Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage. Je souhaiterais leur faire écrire des tweets, toujours sans la lettre e, mais sur le thème de la nature et de la vie sauvage. L’objectif étant principalement de réinvestir le vocabulaire étudié en classe lors de séances portant sur la langue avec une dominante lexicale.
Dans un premier temps, je vais analyser avec eux un extrait de l’œuvre : celui où Vendredi, devenu l’égal de Robinson après l’explosion de la grotte, commence à lui enseigner les savoirs et les savoir-faire culinaires propres à sa tribu araucanienne. L’objectif premier est de dégager le sens du texte. Ensuite, je vais leur faire lire un extrait de ce passage que j’ai réécrit sans la lettre e : « Vendredi ou la vie sauvage, Michel Tournier : Avant l’explosion, Robinson faisait faire à Vendredi le genre de cuisine qu’il avait apprise dans sa famille à York. Si au début de son séjour dans l’île il avait été obligé de faire rôtir sa viande sur un feu vif, il était bien vite revenu ensuite à des recettes proches du bœuf bouilli, le plat le plus en faveur chez les Anglais de cette époque. Mais maintenant, Vendredi lui apprenait des recettes qui étaient celles des tribus araucaniennes, ou qu’il inventait tout simplement. »
« Réécriture : Avant la disparition du trou obscur contribuant au stock, Robinson faisait accomplir à son compagnon moult travaux ragoûtants qu’il avait appris par filiation à York. Si à l’installation dans l’îlot il avait fallu rôtir la chair sur un tison rougi, Robinson convint qu’il fallait plus tard choisir maints produits voisins du bovin bouilli, plat tout à fait fort plaisant pour son pays alors. Mais à son tour, Friday l’initia aux collations qu’on pratiquait dans sa tribu ou qu’il imaginait d’instinct. »
Les élèves devront repérer les éléments qui auront changé et notamment l’absence de mots comportant la lettre e. Il s’agira par la suite de mettre en évidence ce qu’a engendré la présence du lipogramme : le choix des mots, l’utilisation de synonymes, la modification de la syntaxe, la perte ou le gain de sens, l’emploi des temps du passé, les périphrases.
La séance de rédaction des tweets sera menée sur deux heures en classe entière, au CDI, en collaboration avec le professeur documentaliste. Tout d’abord, les élèves vont découvrir Georges Perec et son œuvre, le clin d’œil du 13 mars 2018, le réseau social Twitter et le travail qu’ils devront effectuer. Il s’agira à ce moment-là de faire un premier temps d’éducation aux médias et à l’information en évoquant l’identité numérique et l’Internet responsable. Dans un second temps, les élèves, répartis par groupe, vont se diriger vers l’atelier d’écriture, sur les ordinateurs, ou vers l’atelier « Éducation aux médias et à l’information » qui consistera à jouer au jeu Médiasphères. Ce jeu de plateau a pour objectif de mener, de manière collective, une réflexion autour de l’éducation aux médias, grâce aux questions posées aux différentes équipes, qui vont amener à des échanges constructifs et alimentés par le maître du jeu qui rappellera les bonnes pratiques.
Lors du travail d’écriture les élèves auront recours à l’analyseur qui sera enrichi cette année de six boutons cliquables différents. Cinq d’entre eux, visant à faciliter les recherches lexicales des élèves, mèneront directement sur le site du Trésor de la Langue Française informatisé et sur certaines entrées du portail lexical du CNRTL (Morphologie, Lexicographie, Synonymie, Antonymie). Le dernier bouton permettra aux élèves d’accéder directement au Padlet réservé à la publication des tweets validés par l’enseignant.
Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut
A l’école, activités oulipiennes sur Twitter
JourSansE au lycée, autour de L’école des femmes
JourSansE au collège avec Manon Hervé
Des pistes d’écriture pour tous niveaux
Le site de l’OuLiPo
Pour préparer le #JourSansE 2018