Dans une semaine, les 2-3 février 2018, en partenariat avec les associations professionnelles et le quotidien Libération, le Café pédagogique organise le 10ème Forum des Enseignants Innovants et de l’Innovation Educative à l’ESPE de Paris. Dans quel but ? Le Forum est à chaque fois un événement marquant pour celles et ceux qui y participent : une centaine d’enseignant.es de tous niveaux, de toutes disciplines, de toutes régions, ont le bonheur de s’y rencontrer pour partager des pratiques, des réflexions, des valeurs, que le Café pédagogique tente de faire vivre tout au long de l’année. Le Forum est aussi en lui-même un message collectif, important : la créativité des professeur.es est un fait, peu reconnu ; elle s’exerce au service des élèves, dans le quotidien de la classe, avec ou sans l’institution. C’est ce dont vont témoigner les enseignant.es présent.es au Forum, pour rendre hommage à l’inventivité de toute une profession.
Le FEI10, c’est quoi ?
Une centaine d’enseignant.es sont invité.es à l’ESPE de Paris pour présenter des projets pédagogiques qu’ils ont menés avec leurs élèves. Contrairement à d’autres événements similaires, les enseignant.es présents ont été sélectionné.es non pas par l’institution, mais par le Café pédagogique et par leurs collègues des associations professionnelles enseignantes (Afef, Udppc, Apbg, Apeg, Aphg, Aplv, Apses, Apv, Ageem, Assetec, Cyberlangues, Apmep, Aeeps, Pepsteam, Apemu). Laurent Petit, professeur à l’ESPE de Paris, et Philippe Meirieu, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, participent aussi au Forum pour mettre en perspective les travaux des enseignants. De l’école maternelle au lycée, de Brest à Montréal, avec ou sans numérique, la variété des projets présentés fera comme chaque année la richesse du Forum. Petit tour d’horizon, non exhaustif …
Créativité au primaire
Sylvie Favre présente le projet « Puppets » mené dans le département de Charente-Maritime : cet outil, partagé par les enseignant.es de cycle 2 pour démarrer un enseignement de l’anglais dans une démarche « communic’actionnelle », propose des vidéos de marionnettes sur des sujets très variés , des écoutes actives, des jeux et des tâches simples à réaliser par les élèves. A Paris, à l’école élémentaire Arago, Nathalie Pasquet tente l’apprentissage ludique de la langue et de la culture anglo-saxonnes par la mise en scène du « Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare : lecture du texte sous forme narrative en français, réécriture théâtrale, traduction en anglais par l’adulte, création des décors et des costumes, livres et jeux théâtraux numériques sur tablettes, interprétation devant un public. A l’école les Jonquilles de Montpellier, Emmanuelle Lecesne conduit ses élèves à créer des vidéos sur des personnages ou des périodes historiques et anime une frise historique grâce à une application de réalité augmentée. Depuis la Gironde, Philippe Guillem vient présenter les « boites électriques » : un dispositif permettant de jouer en groupe et favorisant l’écoute et les apprentissages dans le domaine de l’éducation musicale.
Karine Merigeau invite à créer et mettre en œuvre un « coin Sciences » dans les classes d’écoles primaires des Yvelines : « les Professeurs des Ecoles se mettent dans la peau d’un chercheur en expérimentant eux-mêmes une véritable démarche scientifique, ils seront ainsi plus à même de la proposer et de la faire vivre à leurs élèves par la suite. » A l’école Louise Michel de Saint-Jean-de-Védas, le « code day », présenté par Béatrix Vincent, est une journée particulière où des groupes hétérogènes d’une dizaine d’élèves (du CP au CM2) évoluent sur différents ateliers de 45 minutes « afin de s’initier de manière ludique à la pensée computationnelle tout en étant en immersion linguistique (anglais) ». Eric Hitier travaille avec des écoliers de Druye et le robot Nao à la réalisation d’applications d’aide aux personnes en situation de handicap. A Bagnols-sur-Cèze, Jean Discours cherche à faire travailler les élèves en maths « sur des problèmes concrets avec supports numériques » par la mise en place d’un « rallye mathématiques vidéo ». Les CM1 d’Erwan Vappreau, à Guipry-Messac, se sont lancés dans un vaste projet transdisciplinaire croisant mathématiques, arts plastiques et technologie : ils ont enrichi leur étude des volumes en mathématiques, d’un travail de modélisation 3D, les amenant progressivement à concevoir par eux-mêmes leurs propres pièces de jeux d’échecs.
A Saint Gilles Les Hauts, Rémi Desmerger a mis en place un carnet de suivi des apprentissages en maternelle : le carnet est rempli sur tablettes, les élèves sont acteurs des sauvegardes des traces et participent à leur propre évaluation. Le projet « Te MOOC pas … j’apprends ! », mené à Carlepont et présenté par Jean-Marie Lelong, s’attache à faire vivre en cycle 3 un cycle de vidéoconférences interactives. A Montréal, explique Pascale Goday, une approche de l’écologie sonore est réalisée dans toute l’école primaire du Collège International Marie de France : chaque action pédagogique permettra aux enfants de découvrir, d’explorer, d’analyser les sons de leur école, de ce fait, ils seront développeront leur faculté à écouter et entendre pour mieux appréhender le monde sonore qui nous entoure..
Créativité au collège
Au collège Daniel Argote à Orthez, Marie Soulié montre comment travailler vraiment les écrits intermédiaires, par des interactions régulières entre les élèves et avec l’enseignante, par un va-et-vient entre les tablettes numériques et l’écriture manuscrite. Au collège La Malassise à Longuenesse, Christelle Lacroix a utilisé les ressources des tablettes numériques et des réseaux sociaux pour conduire ses 3èmes à lire un récit interactif et à en produire un à leur tour. Au collège Pierre Vernier à Ornans, Delphine Poirier a conduit un projet de « classe média » durant toute une année scolaire : deux heures par semaine pour travailler sur les médias, leur fonctionnement, leur évolution, les dangers que représentent aujourd’hui la prolifération des hoax et la désinformation via les réseaux sociaux.
Au collège de Voujeaucourt, Fabien Seguin travaille sur la réalité augmentée : ses 4èmes conçoivent une affiche présentant une photographie d’un espace urbain mondial associée à une vidéo de visite de la ville. Au collège Antoine Audembron à Thiers, William Brou montre comment utiliser en cours d’histoire-géographie des jeux vidéo qui « proposent un discours historique que nous devons montrer et décortiquer avec nos élèves ». Au collège Stendhal à Toulouse, les élèves de Karine Nguyen ont travaillé des connaissances historiques et des compétences sociales en créant des jeux de plateau. Au collège Pierre Perrin de Tremblay, Linsay Bellerive montre comment réinventer les usages d’une valise de baladodiffusion en classe d’anglais pour favoriser créativité et collaboration.
Au collège La Chaussonnière d’Avranches, Gérald Koncz a conçu le projet scientifique « Hyperloop » : après avoir recherché des informations sur le train du futur Hyperloop, les élèves doivent réaliser des maquettes et résoudre différents problèmes techniques comme dans un projet d’ingénieurs. Au collège Château Double d’Aix-en-Provence, Romain Bourdel-Chapuzot présente une « classe de collaboration et d’entraide » commune en Physique-chimie et SVT : à l’aide d’un plan de travail en classe inversée, les élèves travaillent en îlots ludifiés et en autonomie ; à chaque séance, ils choisissent l’activité sur laquelle ils souhaitent travailler ; ils peuvent s’entraider dans l’esprit de la classe mutuelle. Au collège de Saint-Pierre-le-Moûtier, la classe de David Plumel se veut un Fablab qui oriente le cours de technologie autour de la démarche de projet. Plus de 20 projets différents ont été ainsi lancés par les élèves cette année : création d’application Android pour l’association Twictée, création d’un escape game technologie, participation/création au concours Aérodrifter, diorama, application Android de pêche, application Android pour décompte des points d’un concours de 4ème, création d’objet programmable pour des élèves de primaire …
Au collège du Val de l’Indre à Monts, Célia Magdeleine a mis en place un « escape game » pour les 4èmes qui vont aller « aller coloniser une nouvelle planète… » Au collège George Ville de Pont Saint Esprit, un « escape game » en SVT intitulé « Jeux m’échappe de l’ouragan » est développé par Stéphane Agniel. Au collège de Saint-Sauveur-Lendelin, Gwec’hen Rohou a quant à lui conçu un jeu pédagogique sur le thème de la pêche durable à jouer en classe de 5ème. Laura Navarro présente un projet pluridiciplinaire de simulation globale et de gamification réalisé à l’EREA Jean Isoard de Montgeron dans une 5ème qui accueille des élèves en grande difficulté scolaire. Suite à une catastrophe, un groupe d’enfants décide de quitter leur pays, et de partir à l’aventure pour créer une île et y inventer un nouveau monde : comment y limiter l’impact de notre mode de vie sur l’environnement et faciliter le “vivre ensemble” et le “mieux vivre” ? A Ajaccio, au collège Padule, Dominique Moreno a lancé le projet pluridisciplinaire « happy culture » : différentes actions sont mises en œuvre autour de la ruche, on y apprend aussi à formuler des hypothèses, mener des activités de recherche (observation, expérimentation, documentation, modélisation), interpréter des résultats, réaliser des productions diverses.
Au collège les Hauts de Plaine à Laragne-Montéglin, c’est l’organisation entière qui a été repensée par Bruno Verney et son équipe pour en finir avec certains rituels factices comme les conseils de classe et tenter de mettre en place un véritable suivi de scolarité. Au collège Jacques Prévert à Bourg, Nicolas Chevret présente un projet collectif mené au collège Aimé Césaire en REP+ à Vaulx-en-Velin. Deux équipes enseignantes (une en 6ème et une en 5ème) mettent en œuvre « des outils communs de manière à obtenir un climat serein et à enseigner plus explicitement ». Concrètement : 5 règles d’or partagées pour fixer un cadre propice aux apprentissages ; 5 premières minutes de cours explicitant ce qui est attendu pour la leçon du jour ; 7 dernières minutes de cours utilisées pour aider à faire retenir l’essentiel du cours. Marie Especel rend compte d’un projet collectif mené à Bourg : la Semaine pour Apprendre Autrement, qui veut faire de la désorganisation d’un établissement scolaire une force, en mettant en place la même semaine voyages, stages, groupes multi-niveaux, ateliers interdisciplinaires en coanimation … Avec sa collègue Marlène Partyka, elle présente aussi un EPI Lettres-Histoire-EMI-EMC dont l’objectif final est de produire une émission de radio sur le thème de la liberté d’expression à travers l’histoire jusqu’à nos jours. Le Conseil de la Vie Collégienne du collège Jacques Prévert à Andrézieux-Bouthéon a lancé un projet présenté par Karima Guezzou : aménager une partie de la cour pour créer un jardin ZEN partagé, favoriser le bien-être des élèves dans leur établissement, y faire vivre différents projets et actions, sensibiliser au respect de l’environnement.
Créativité au lycée
Et si Bel-Ami avait connu internet ? C’est le défi lancé par Françoise Cahen à ses 2ndes du lycée Maximilien Perret d’Alfortville : un travail de réécriture numérique et d’appropriation jubilatoire d’un roman de Maupassant. Au lycée professionnel Philippe Cousteau à Saint-André-de-Cubzac, Maud Madec-Loeuil et Laurence Lefebvre-Druelle coaniment des ateliers d’écriture en se focalisant sur l’étude de la langue et en essayant d’aboutir à l’écriture collaborative de romans, nouvelles, contes, articles… Au lycée Champollion de Grenoble, les terminales L de Pierre Rostaing ont réalisé un film de 40 minutes au terme de leur tout premier mois de philosophie. Objectif : « montrer de quoi des adolescents sont capables en matière d’étonnement ».
Au Lycée des Métiers Jean Caillaud de Ruelle sur Touvre, Marie-Anne Dupuis a invité ses élèves à créer une entreprise par groupe avec différentes missions à réaliser : « Le but final des 10 missions est qu’ils aient pu rédiger leur choix en matière de gestion du personnel, d’horaires de travail, de contrat, etc… en expliquant pourquoi ils ont fait ces choix, dans un document de préférence numérique pour retracer tous leurs acquis tout au long de l’année. » Professeur d’histoire à Tournefeuille, Thierry Bonnafous affecte à des groupes d’élèves la mission de devenir spécialistes d’une partie du programme, de travailler longuement cette période en perfectionnant les méthodes, puis de présenter en une heure cette question à leurs camarades. Au lycée Joseph Saverne à L’Isle Jourdain, Elodie Debove mat en place une pédagogie de projet en anglais pour inciter ses terminales à se mettre « dans la peau d’un soldat au front ». Au lycée agricole de Caulnes, Clarisse Evano mène des ateliers pour apprendre l’art de conter. A Roppe, Emilie Cassart a conduit à travailler sur les élections présidentielles 20 élèves de l’IME présentant une déficience intellectuelle moyenne à profonde. Au lycée Corot de Douai, Anthony Straub, professeur d’espagnol, a lancé un « escape game » : 6 équipes de 4 élèves de terminale ont eu pour mission de découvrir le trésor d’El Dorado, et ce grâce à différentes ressources mises à leur disposition.
Au lycée Claude de France à Romorantin, Valérie Rambaud, professeure de SVT, amène ses élèves à participer au prix du journalisme scientifique en rédigeant un article sur le thème de l’organisme. Enseignant à La Rochelle, Nicolas Halpern-Herla a lancé un « site de soutien scolaire en mathématiques » : déjà 650 vidéos sont proposées, susceptibles d’être utilisées en classe inversée.
Comment faire face au décrochage scolaire d’élèves rencontrant des difficultés multiples ? Au lycée professionnel d’Oignies, un projet présenté par Myriam Devos s’y confronte avec une nouvelle organisation du temps scolaire : une demi-journée par semaine est consacrée à la préparation, la réalisation, l’exploitation d’une sortie de terrain. Au lycée professionnel La Mache à Lyon, le projet Care présenté par Laurence Avy cherche à placer « l’élève aux commandes » dans une démarche globale de « classe renversée ».
Créativité par-delà les murs
Franchir les murs qui séparent les classes, les niveaux, les matières, l’Ecole et le monde … : c’est le défi relevé par de nombreux projets présentés au Forum.
Lilia Ben hamouda présente le projet « Raconte-moi tes langues », un projet de coéducation mené à l’école Maternelle Guy Môquet à Stains, en partenariat avec l’université Paris 8 et une galerie d’art contemporain : il s’agit de favoriser la rencontre des cultures d’origine des élèves et de l’école, de « montrer à nos élèves (et donc leurs parents) que toute culture est importante, que leurs parents sont eux aussi riches de savoirs ». Florence Castadot présente le projet « Ecollège » relie le collège Robert Lasneau de Vendome et les écoles du secteur pour permettre aux élèves de travailler ensemble, de se rencontrer, dans des matières différentes. A Limoges, Ahmed Boufenghour témoigne d’un projet qui relie écoles et collèges d’un secteur REP autour de la lecture : le prix littéraire du Val de l’Aurence. Christophe Blanc présente le projet « Enfants conférenciers » qui se déploie à Paris autour du principe suivant : les élèves d’une classe A viennent au musée travailler autour d’une dizaine d’œuvres ou d’objets ; ils reviendront deux mois plus tard pour guider leurs pairs, des élèves d’une classe B… Christophe Noullez présente le FabLab ouvert au collège Louise Michel à Clichy-sous-Bois : un « tiers lieu » pour créer une liaison avec les écoles maternelles et primaires du réseau REP + et mettre en place une progression robotique sur les cycles 1, 2, 3 et 4.
Au collège Darius Milhaud de Sartrouville, Anne-catherine Mourgue mène un projet intergénérationnel : des ateliers réunissent des collégiens et des retraités afin « de réinvestir les acquis des élèves notamment en ce qui concerne la maîtrise de la langue, de rendre les collégiens citoyens en les ouvrant sur les autres, de développer les notions de respect et de tolérance et bien sûr de partager. Dans l’académie de Rouen, Claire Ridel travaille à créer une communauté d’entraide à la révision du DNB de français entre plusieurs collèges, en utilisant en particulier le réseau social Twitter. Le projet présenté par Valérie Boucher cherche à mettre « le théâtre au service du numérique, le numérique au service du théâtre » : à Vierzon, les élèves de l’atelier artistique du collège Fernand Léger et les CM2 d’une école primaire ont ainsi travaillé une pièce de théâtre pour aborder « les points de vigilance liés à l’explosion du numérique ». Au collège Le Caousou à Toulouse, Julien Andriot montre comment réaliser un livre numérique interactif permettant aux correspondants espagnols lors d’un échange linguistique avec des 3èmes de visiter la ville avec des commentaires historiques et architecturaux.
Au lycée de l’Iroise à Brest, Claire Berest éclaire un projet de mobilisation d’une cité scolaire, et même d’anciens élèves, pour favoriser l’égalité filles-garçons : création par des 2ndes de marque-pages contre les stéréotypes sexistes véhiculés par les jouets de Noël, réalisation d’une exposition de portraits d’anciens élèves pour dépasser les stéréotypes attachés à la série L, rédaction d’une charte de l’égalité à mettre en œuvre dans l’établissement… A Amiens, Anne-Sophie Bossaert a réuni des élèves de 1èreS et des élèves de Terminale bac pro hôtellerie, qui ont soigneusement préparé une action étonnante : dormir dans une tranchée pour prendre conscience de l’expérience combattante des poilus ! Au Mans, les lycéens d’Aurélie Palud au lycée Gabriel Touchard ont collaboré avec des étudiants de l’université pour un projet d’écriture partagé autour de Molière et de la condition féminine. Au lycée Jacques Feyder à Epinay sur Seine, Laurent Reynaud montre comment fonctionnent deux classes coopératives de 2nde : les élèves travaillent par groupes stables de 3 ou 4 élèves, dans toutes les disciplines et de nombreux dispositifs projets sont mis en œuvre comme la la gestion d’un potager, des visites en maison de retraite, un travail en Histoire avec le club senior de la ville, un projet d’écriture collective de constitution …
Isabelle Bougault présente le projet « Méta-cours en éducation musicale » : des élèves créent des cours pour d’autres élèves d’un autre établissement, et ainsi se constitue un réseau d’échange autour de l’éducation musicale dans toute la France. Olivier Le Dantec présente le « dispositif mathématrices » qui, dans l’académie de Nice, promeut pour tous les niveaux la démarche d’essais-erreurs en mathématiques. Sandrine Boussard-Nilly présente « Faites vos jeux » : un projet international qui incite les enseignant.es à intégrer plus largement les approches ludiques dans les apprentissages, notamment en français langue étrangère et français langue seconde. Au collège Jacques Prévert de Châteauneuf-sur-Sarthe, Manon Hervé a mis en œuvre l’événement #JourSansE en 6ème : une participation à un projet original d’écriture oulipienne en réseau mené simultanément par des enseignant.es de tous niveaux et de toutes disciplines.
Créativité, collaboration, citoyenneté, ouverture, interdisciplinarité, éducation aux médias et à l’information, ludification, numérique … : le 10ème Forum 2016 va joliment résonner de tous ces mots. Ils portent un investissement fort et des convictions profondes des professeur.es invité.es, toujours au service des élèves et de leur compréhension du monde.
Samedi 3 février à 10 heures, une rencontre est ouverte aux étudiant.es de l’ESPE et au grand public sur inscription. Durant cette conférence intitulée « Mon projet en 180 secondes », 5 enseignant.es innovant.es présenteront leurs projets qui seront mis en perspective par Philippe Meirieu.
Jean-Michel Le Baut