Neuf organisations, des syndicats enseignants comme la Fsu, la Ferc Cgt, la Fnec FO et la fédération Sud Education, des organisations lycéennes comme le SGL, l’UNL et l’UNL SD ainsi que l’UNEF, condamnent la nouvelle procédure d’orientation et dénoncent la sélection à l’entrée de l’université. Pour elles la mesure va engendrer « d’interminables listes d’attente ».
Pour elles, Parcoursup signe l’arrivée de la sélection. « Il s’agit… de la volonté d’imposer à tout prix, sans le dire, et pour des raisons idéologiques, la sélection à l’entrée de l’université. Pour contenir le flux des bachelier·es qui s’y engagent et ainsi limiter l’investissement nécessaire pour les accueillir et les faire réussir. C’est détruire un droit fondamental de la jeunesse : celui, pour tout.e bachelier.e, d’accéder aux études supérieures. En cela, cette réforme est cohérente avec celle du bac et du lycée modulaire, que nous dénonçons également. Le gouvernement entend en effet supprimer les différentes filières pour en fait démultiplier des parcours (constitués de modules validables) étroitement corrélés aux attendus du supérieur et choisis dès la classe de seconde. Il s’agit d’orienter de plus en plus tôt, pour présélectionner en amont d’un baccalauréat en pratique vidé de sa substance », écrivent les organisations.
Elles dénoncent aussi » les interminables listes d’attente qui seront ainsi engendrées, génératrices d’anxiété pour les lycéen·nes et leurs familles ».