« Alors que l’avènement de la société numérique conduit de plus en plus de citoyens à se poser de nombreuses questions, revoir l’emblématique loi Informatique et liberté devrait être l’occasion d’ un débat public. Or, par le choix des ordonnances, le gouvernement confisque la réflexion citoyenne », estime le Snes. « Alors que de nombreuses voix ont exprimé ces derniers mois leur inquiétude à propos des utilisations possibles des données du système éducatif, le projet de loi ne fait aucune référence aux données scolaires ».
Le Snes demande que « les données scolaires (soient) inscrites expressément dans la loi afin de bénéficier d’un statut. Sans être aussi contraignant que celui des données médicales, il assurerait cependant qu’on ne puisse faire de ces données un usage préjudiciable aux membres de la communauté éducative, et en particulier aux élèves. »
Ce débat se situe dans le contexte de l’ouverture des fichiers scolaires aux grandes entreprises du GAFAM recommandée dernièrement par le ministère.