Dans une lettre ouverte au président de la République et au ministre de l’Education nationale, les entreprises de « l’EdTech » française, sous la houlette de l’Afinef, demandent 140 millions d’euros d’investissement dans le numérique éducatif. Soit un millième de la dépense totale d’éducation du pays (148 milliards en 2016).
» De multiples études menées dans le cadre des sciences cognitives et plus particulièrement des neurosciences, soulignent que la diversité des supports d’apprentissages mixant l’image, le son, la vidéo et l’animation renforcent l’ancrage des apprentissages, facilitent la mémorisation et l’acquisition de connaissances et de compétences. À cela s’ajoute la démultiplication de l’efficacité de l’enseignant grâce aux outils de suivi fin des élèves et de personnalisation des contenus et des apprentissages », écrit l’Afinef. » Hélas, l’AFINEF estime que la France ne consacre chaque année que de 10 à 15 millions d’euros aux ressources numériques éducatives pour ses 12 millions d’élèves (à comparer aux 300 millions d’euros de l’édition scolaire et aux 40 millions d’euros de la photocopie scolaire ».
L’association, qui regroupe les principales entreprises françaises de l’éducation numérique et qui organise chaque année EduSpot, appelle à « développer l’excellence de la filière EdTech française notamment à l’international » et veut « garantir la souveraineté nationale en matière de e-Education ».
Pour entrer » dans l’ère des Lumières numériques », l’AFINEF estime « qu’il est indispensable, compte tenu des apports du numérique et des enjeux, de consacrer un budget annuel atteignant 140 millions d’euros en ressources et solutions éducatives numériques ».
Olivier Noblecourt nommé délégué interministériel
L’ancien directeur de cabinet de N Vallaud Belkacem a été nommé par le Conseil des ministres du 15 novembre délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes.