» 2600 emplois de stagiaires sont supprimés alors que, depuis 2009, les effectifs d’élèves ne cessent de croître », relève le Snes dans un communiqué du 28 septembre. « L’argumentation du ministre est cynique : il évoque la prise en compte du « niveau réel des recrutements en 2017. [Une] diminution [qui]n’aura pas d’impact sur les moyens d’enseignement, qui seront stabilisés dans le 2nd degré public et privé »… Est-ce à dire que les emplois supprimés seraient transformés en heures supplémentaires à prendre en charge par les personnels en poste ? La réalité sur le terrain, ce sera une dégradation dans les établissements »
« Le métier traverse une très grave crise de recrutement, notamment du fait sa perte d’attractivité en termes de salaires et de conditions de travail, et la seule réponse qui est donnée est de rayer d’un trait de plume des emplois que l’on n’a pas réussi à pourvoir ! Une telle déclaration constitue un renoncement face à la crise du recrutement mais va également aggraver la situation avec un nombre de postes en diminution dans les concours dont on sait que c’est un mauvais signal donné aux étudiants. Tout cela est la traduction d’une politique purement comptable, dont l’objectif unique reste la réduction de la dépense publique », conclue le Snes.