» Dès la semaine prochaine nous voulons rouvrir des écoles », tweete le 12 septembre le président de la République après le passage d’Irma sur Saint Martin et Saint Barthélémy. Mais les dégâts causés par le cyclone ne sont pas que matériels…
Entre Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer c’est un peu la course au mieux disant. Le ministre de l’éducation nationale, qui accompagne E Macron dans les îles frappées par le cyclone Irma, fixe le retour à al normale pour la rentrée des vacances de la Toussaint. » Nous nous fixons effectivement le retour des vacances de la Toussaint pour un retour à l’école. Auparavant, il faut que l’on trouve des formules d’accueil pour les enfants et des solutions pour les familles, je suis bien conscient de cela ». Le président d ela République parle de « la semaine prochaine ».
Ces deux objectifs semblent pourtant hors d’atteinte. » La plupart des écoles ont été très sérieusement abimées voire détruites, sauf trois qui ont servi d’abris », reconnait le ministre à Saint Martin. » S’agissant des collèges et des lycées, il y a des dégâts considérables, même si pour la cité scolaire, on sait que c’est surtout la toiture qui a été détruite à 80 %. » JM Blanquer évoque » des solutions provisoires, mais qui peuvent être de qualité ».
Le témoignage du responsable de l’enseignement catholique apporte une autre dimension. Le cyclone n’a pas détruit que de l’immobilier. Il a ravagé les communautés scolaires qui ont été profondément traumatisées. De nombreux enseignants, une bonne partie des élèves ont fui les deux iles. Personne ne peut dire s’ils reviendront. C’est tout un tissu humain qu’il faut reconstruire et l’accueil des familles en Guadeloupe ou en métropole semble l’urgence la plus importante.