Au collège Mauriac de Sainte Eulalie, dans la banlieue de Bordeaux, comme au lycée Tillion du Bourget ou à Blaise Pascal d’Orsay ou à Vaillant Couturier de Champigny , les enseignants commencent l’année par une grève. Cele ci a secoué aussi la grande majorité ces écoles de Vaulx en Velin (69).
« On ne peut pas fonctionner avec 3.5 surveillants seulement ». Au collège Mauriac de Sainte Eulalie c’est la suppression de deux postes de surveillants en contrats aidés qui met lefeu aux poudres. L’établissement compte 400 élèves mais dans des locaux qui nécessitent du personel (une cour de 6000 m² par exemple). Même situation au lycée G Tillion du Bourget, un lycée neuf et mis en valeur par le ministère pour des pratiques innovantes. Des emplois aidés non reconduits, le manque de CPE et de surveillants mettent le feu aux poudres.A Champigny (94) c’est aussi un poste de CPE que demandent les enseignants. C’est différent au lycée B Pascal d’Orsay : les enseignants se plaignent de l’absence d’emplois du temps réalistes et sollicitent l’intervention du rectorat.
Dans le Rhône, les écoles souffrent des retombées des dédoublements en Rep+. Le Snuipp, Fo, la Cgt et Sud ont appelé à la grève le 4 septembre. Elle a été massivement suivie à Vaulx en Velin (21 écoles sur 32). Les enseignants se plaignent de la suppression des maitres +, envoyés en CP dédoublés, et de la surcharge des autres classes pour permettre les dédoublements en CP.
» Que restera-t-il des REP + ? », demandent les syndicats. « A la rentrée 2017, en dehors des classes de CP, qu’est-ce qui différenciera une école en éducation prioritaire renforcée d’une autre ? Les moyennes par classe seront quasi identiques à celles des autres écoles (plus de 24 élèves par classe) et le dispositif PDMQDC sera retiré. Les conditions de rentrée seront dégradées dans la plupart des écoles : moins de locaux, plus de dispositif d’aide en dehors des CP à 12, classes très chargées, voire surchargées, arrivée massive de nouveaux collègues nommés en juillet… » Le Dasen du Rhône , dans un communiqué du 4 septembre, s’engage à ne pas dépasser 23 élèves en cm1 et cm2 « en moyenne »…