» En 2015, seulement 17 postes de médecins-iennes de l’Éducation nationale (MEN) étaient pourvus sur les 49 provisionnés pour l’ensemble du département. Dans certaines villes, la médecine scolaire a quasiment disparu : ainsi à Bobigny, préfecture du département, dans laquelle il n’y a qu’un demi-poste de médecin-ienne de l’Éducation nationale pour 29 écoles, 4 collèges et 3 lycées », soulignent la Ligue des droits de l’Homme, la Fcpe 93 et les syndicats Sud et Fsu 93.
« Résultat, seuls 10% des enfants du département passent la visite médicale de l’année des 6 ans » , pourtant obligatoire. » Les conséquences sont multiples. Il suffit d’échanger avec des parents d’élèves, avec l’infirmier-e d’un collège, pour trouver des exemples d’élèves dont on découvre une myopie en CM1, une dyspraxie en 4e, une légère diminution auditive en 6e ». Une situation qui augmente les inégalités.
Et qui n’est pas nouvelle. En 2014 déjà J. Grousset, secrétaire générale du SNMSU, le syndicat des médecins scolaires, signalait que seulement 15% des enfants passaient la visite des 6 ans.
soulignent la Ligue des droits de l’Homme, la Fcpe 93 et les syndicats Sud et Fsu 93 annoncent qu’ils vont saisir le tribunal administratif. Ils organisent une manifestation devant celui de Montreuil le 31 août.