Comme je l’ai déjà fait partager, l’écriture de textes libres est une activité centrale dans ma classe, du CP au CM2. Elle s’accompagne de la publication hebdomadaire d’un journal de classe d’une page, journal consacré essentiellement à la diffusion des textes écrits.
Ainsi, tous les vendredis, nous procédons à un vote de textes, parmi ceux que souhaitent présenter les élèves (pas d’obligation) et à condition que ces textes aient été vus par moi-même et corrigés par l’élève sur le plan syntaxique, grammatical et orthographique.
A plusieurs moments dans la semaine, l’activité « J’écris » est proposée, soit dans le cadre du travail individuel, des projets, ou du temps libre et calme de l’accueil, soit sur une plage horaire où tous écrivent obligatoirement.
Mais, me direz-vous, pourquoi je parle ici d’une activité finalement fort classique, notamment parmi les praticiens de la pédagogie Freinet ?
C’est pour démontrer une chose : plutôt que de mettre ici l’accent sur la dimension de plaisir, qui a été souvent mise en avant dans ce blog, j’aimerais aujourd’hui pointer l’efficacité de ce dispositif dans la production des textes réalisés, efficacité bien plus grande pour moi quand on privilégie dans une classe l’entrée « écriture » plutôt que l’entrée « étude de la langue » (même si l’une n’empêche pas l’autre). Choix qui est loin d’être neutre…
Voyez ci-dessous l’évolution des histoires de mes élèves de CE1 dans le journal de classe entre septembre et juin, avec notamment deux textes de C. !
Daniel Gostain
Chaque mercredi retrouvez « La Classe plaisir » et ses moments précieux…