» Les difficultés de la France – décrochage de notre système éducatif dans les classements internationaux, dizaines de milliers de jeunes quittant l’école sans qualification, taux de chômage élevé – se jouent dès la petite enfance, dans ces années où le cerveau connaît sa période de développement neuronal la plus importante », affirment Florent de Bodman, Clément de Chaisemartin, économiste Université de Californie à Santa Barbara, Romain Dugravier, pédopsychiatre et Marc Gurgand., économiste, dans un essai publié par le think tank Terra Nova.
L’étude est très marquée par l’identité professionnelle de ses auteurs. Nos problèmes c’est les pauvres. L’essai justifie une autre politique de la petite enfance par le développement neuronal et par l’efficacité économique d’une intervention à ce niveau. Il vise à développer » la qualité éducative de nos services publics de la petite enfance » en y implantant des méthodes américaines ou françaises (Parler bambin) qui cibleraient les familles défavorisées. Le texte veut aussi impulser une école des parents pour les parents pauvres. Concernant les crèches, cet essai très technocratique pourrait aussi influer sur la scolarisation des moins de 3 ans.