Sommaire
Peut-on concilier solidarité et responsabilité ? Autonomie et pilotage par l’évaluation ? C’est tout le pari du programme éducatif d’Emmanuel Macron. Etoffé et précisé par une équipe de 15 experts, le pari éducatif de Macron prend forme. On y trouve beaucoup de continuité avec la politique menée sous le quinquennat Hollande, notamment l’engagement d’appliquer les accords PPCR de revalorisation. Et des inflexions qui tentent d’injecter dans l’Education nationale plus d’autonomie, d’évaluation, de responsabilité.
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Education : Les 6 travaux d’Emmanuel Macron
Si le nouveau président a déclaré faire de l’éducation une « priorité du quinquennat » c’est aussi que c’est un des trois sujets sur lesquels sont électorat l’attendent (les deux autres sont l’Europe et l’emploi). Le nouveau président a mis la barre haut. Il veut à la fois réformer l’éducation prioritaire, revoir l’orientation vers le supérieur, diffuser de l’autonomie au collège et dans les écoles. D’autres dossiers l’attendent : ouvrir des perspectives pour les enseignants, lutter contre les sorties sans qualification, évaluer les résultats. Or chacun de ces dossiers est piégé comme nous allons essayer de le montrer…
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OCDE : Un effort éducatif indispensable en France pour tirer parti de la mondialisation
Alors que la mondialisation est le thème central de la campagne électorale, l’OCDE publie le 4 mai son rapport sur les « Perspectives de l’OCDE sur les compétences ». Reprenant certains enseignements de PIAAC 2013, le rapport montre le lien entre l’effort éducatif et de formation professionnelle et une intégration heureuse dans la mondialisation. Et il interpelle l’école française. Car, pour l’OCDE, avec une main d’oeuvre moins bien formée que dans les autres pays développés, la France a du mal à tirer parti de la la mondialisation comme ses voisins.
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Le testament politique de N. Vallaud Belkacem
« Je souhaite livrer quelques réflexions issues de mon expérience qui n’ont pas d’autre ambition que de servir, dans un état d’esprit républicain, ce que je crois être l’intérêt général dans le cadre d’une alternance démocratique qui doit marquer des changements, mais aussi une certaine forme de continuité dans les politiques publiques ». Dans un long texte destiné à son successeur, et sans doute aussi au grand public, l’ancienne ministre de l’éducation nationale dresse en 10 points ce que pourrait être cette continuité. Quitte à lister des points de désaccord avec E Macron.
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Election : Le vote enseignant ne glisse ni à droite ni à l’extrême-droite
Les enseignants n’échappent pas à la tempête politique de 2017. Mais le vote enseignant garde une grande singularité par rapport à celui des autres français, montre un sondage Ifop. Si l’effondrement du PS est bien constaté il ne profite ni à la droite ni à l’extrême droite.
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Barometre Unsa : Le quinquennat n’a pas convaincu les professeurs
Malgré la revalorisation et les nouvelles perspectives de carrière, le fossé ne cesse de se creuser entre les enseignants et le gouvernement. Les politiques menées depuis 2012 ne sont appréciées que par un professeur sur quatre, un pourcentage qui continue à baisser. Tous les indicateurs révèlent une moral enseignant qui sombre. C’est le principal enseignement du baromètre Unsa publié le 22 mars. Avec 31 000 réponses, dont moitié de non sympathisants Unsa, il sonde les états d’âme d’un corps qui se divise et révèle les tensions entre les enseignants et l’encadrement. En fin de quinquennat c’est un constat inquiétant que dresse l’Unsa Education.
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Bilan du quinquennat: Le piège de la refondation
Quel bilan peut-on dresser d’un quinquennat qui a fait de l’éducation sa priorité ? On devrait dire , quels bilans. Car celui des enseignants ne serait probablement pas le même que celui des cadres de l’éducation nationale, sans parler des élèves et des parents. Si les regards sont aussi divergents cela tient à la formule même de la « refondation ». Un mot valise, où chaque électeur pouvait déposer ses rêves. Une formule ample qui a permis de grands choses mais qui a aussi empêché le gouvernement de réformer sur les priorités. L’héritage c’est à la fois la nécessité de poursuivre les grandes réformes et leur grande fragilité.
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