Le candidat Républicains a confirmé le 13 mars les suppressions de postes dans la fonction publique et présenté un programme qui transfère une centaine de milliards vers les plus favorisés en augmentant les prélèvements sur les plus pauvres par la hausse de la TVA et l’augmentation de l’age de la retraite.
« Simplification » du Code du travail, 40 milliards donnés aux entreprises et impôt des entreprises baissé compensés par une hausse de la TVA, retraite repoussée à 65 ans mais relèvement du quotient familial et rétablissement de l’universalité des prestations au bénéfice des plus fortunés, le programme de F Fillon, présenté le 13 mars transfert des ressources publiques vers les plus favorisés.
F Fillon a aussi confirmé sa volonté de « réduire de 500 000 le nombre d’emplois publics, par le non remplacement d’un départ sur deux en retraite ». C’est plus que le retour de la politique qu’il a mené entre 2007 et 2012 et dont le quinquennat Hollande a tout juste suffit à gommer les principaux effets.
Sur les 500 000 emplois au moins 150 000 seront à trouver dans l’Education nationale. F Fillon a déjà annoncé le transfert de l’enseignement professionnel aux régions. Une masse d’emplois en lycée pourrait aussi être supprimés par la réforme du bac qui se limitera à 4 disciplines.
Mais le candidat Républicains a préféré le 13 mars aligner les contre vérités sur l’école » négligée ces dernières années. Je souhaite la refocaliser sur ses missions fondamentales : apprendre à lire, écrire, compter, connaître l’histoire de notre pays et ses valeurs civiques, apprendre un métier, apprendre le respect et la fraternité ». Selon le Cevipof, F Fillon peut compter sur les voix de 15% des enseignants. C’est la catégorie sociale qui a été la plus heurtée par les affaires que traine le candidat.