» On ne peut en permanence réclamer toujours plus d’autonomie et de liberté au nom du caractère propre, en jetant aux oubliettes la mission de service public confiée et le respect de la liberté de conscience, second pilier de la loi Debré », déclare la Fep Cfdt.
Le premier syndicat du privé réagit à deux faits. « En Alsace », selon la Fep, « le rectorat confirme qu’une journée pédagogique peut être consacrée au seul « projet diocésain », en y rendant obligatoire la présence des enseignants car « en postulant dans un établissement d’un réseau privé disposant d’un « caractère propre », (il) adhère à cette particularité et aux éventuelles contraintes qui s’imposent dès lors à lui dans le cadre du caractère propre. » Or, la seule « contrainte » liée au caractère propre qui s’impose aux enseignants du privé sous contrat est celle de le respecter. Ils ne sont en aucun cas tenus d’y adhérer ou d’y participer : cela relève de la liberté de conscience de chacun, rappelée dans l’article L 442-5 du Code de l’Education
« En Rhône-Alpes, un chef d’établissement donne une consigne pour le moins étonnante à ses enseignants en les invitant , selon la Fep, à ne pas donner d’indications sur la façon dont la réforme du collège st appliquée aux IPR. « D’un côté, les représentants de l’Etat bafouent l’esprit de la loi Debré et le code de l’éducation, de l’autre, un chef d’établissement bafoue les représentants de l’Etat … » conclue la Fep.
Le guide de mise en place de la réforme du collège de l’esneignement catholique