« Notre pays démontre sa capacité à reconnaitre son passé. C’est la force de notre école de ne pas avoir succombé au récit national qui trierait les faits ». Présentant le 27 janvier, journée de la Shoah, le projet pédagogique « Convoi 77 », la ministre de l’éducation nationale a fait allusion au projet de F Fillon d’enseigner un « récit national » à l’école en lieu et place de l’enseignement de l’histoire.
« Je pense qu’on vit une époque troublée, tentée par le populisme, le nationalisme. Dans une époque comme celle-ci la transmission de l’histoire n’a jamais été aussi nécessaire », a ajoutée la ministre en réponse à une question du Café pédagogique. « Cet enseignement doit reposer sur la vérité et c’est pourquoi on ne peut pas accepter une histoire tronquée qui occulterait les pages sombres pour ne raconter que les pages lumineuses. Ce n’est pas ce qui préviendra le retour de ce passé. On a besoin que les élèves pour s’approprier cette histoire au-delà du cours magistral puissent mener des projets qui permettent de mieux comprendre le sens de cette tragédie pour devenir à leur tour des acteurs pour faire en sorte que ça ne se reproduise pas ».
F Jarraud